Par Justine Danis

En déambulant dans les rues de Sherbrooke, on peut remarquer que, depuis quelques jours, des bornes de BIXI se font construire. En tout, ce sont 25 stations qui seront installées d’ici le 4 juillet, puisqu’il s’agit de la date d’ouverture du service. On peut déjà en apercevoir une sur la Galt Ouest, devant le Maxi, une autre au coin des rues Veilleux et Dunant, une autre encore sur le campus, à gauche du pavillon de la vie étudiante, et beaucoup d’autres à travers la ville.
Chaque station aura 10 vélos à disposition pour un total de 250. Parmi la flotte, 80 % seront électriques, notamment pour le relief de la ville très incliné.
Accueillir BIXI dans la ville de Sherbrooke a coûté près de 2,1 millions $, une somme qui a été partagée par la Société de transport de Sherbrooke et la Ville de Sherbrooke, à la suite de la subvention provinciale qui a réduit la facture de moitié.
Une dichotomie envers les vélopartages
À la suite d’une publication Facebook de Christine Labrie, députée provinciale dans Sherbrooke, sur l’arrivée des BIXI, bien que certains commentaires aient démontré l’impatience d’utiliser ce service, d’autres sont plutôt défavorables envers cette initiative. Certains citoyens n’ont pas hésité à s’exprimer sous la publication en plaidant qu’il s’agissait du gaspillage d’argent, que les contribuables n’ont pas besoin de cette dépense, qu’il aura encore plus de cyclistes dans les rues, que, comme Sherbrooke est en pente, cela va être difficile ou même que cela ne devrait pas être une priorité considérant l’état des routes.
Christine Labrie a répliqué, dans une autre publication, afin de donner suite au tollé soulevé dans les commentaires. Elle compare les services publics à la coriandre, soit on aime ça et on en raffole, soit le contraire, et on trouve qu’il y en a déjà assez.
Christine Labrie termine son message en mentionnant que les vélopartages sont une belle initiative pour encourager le transport actif qui bénéficie à notre santé.
« Vous trouvez qu’on n’agit pas assez en prévention dans le système de santé, alors que ça accapare la moitié du budget de l’État ? Moi aussi. En voilà un investissement en prévention ! Longue vie aux infrastructures collectives qui favorisent les saines habitudes de vie. C’est une excellente utilisation de fonds publics. »
BIXI au Québec
Actuellement BIXI possède 12 600 vélos à travers la province. Parmi eux, on en comptabilise 3 200 électriques, et ce, répartis sur 1 000 stations. Bien que la grande majorité des BIXI se trouvent dans la ville de Montréal, on en retrouve également dans les villes voisines comme Longueuil, Laval, Terrebonne, Boucherville et Sainte-Julie.
De plus, tout comme à Sherbrooke, BIXI s’installera dans plusieurs autres villes, comme Saint-Eustache, Deux-Montagnes et Saint-Lambert.
Crédit : Justine Danis

Justine Danis
Dynamique et avide de nouvelles aventures, elle plonge avec enthousiasme dans le Collectif en tant que cheffe de pupitre pour la section Campus. Grande passionnée de la vie universitaire, ce poste est pour elle l’occasion rêvée. Après avoir gradué au baccalauréat en science politique, elle entame une maîtrise en communication marketing, afin d’enrichir son expérience acquise dans le secteur municipal. Elle saura mettre en lumière l’Université de Sherbrooke, en romantisant ou en démontrant la réalité du campus d'une manière unique et captivante. Vous découvrirez le campus comme vous ne l'avez jamais vu.