Par Justine Danis

C’est après un accrochage entre Lando Norris et Oscar Piastri sur la piste ainsi que quelques tours sous neutralité d’une voiture de sécurité au circuit Gilles Villeneuve que s’est terminé le Grand Prix du Canada 2025. C’est George Russel qui s’est installé sur la première marche du podium, mettant fin aux ères de victoire entre uniquement les deux pilotes McLaren et Max Verstappen. Le Grand Prix du Canada est aussi marqué par le premier podium de Kimi Antonelli, pilote chez Mercedes, qui a pris le siège laissé par le champion du monde Lewis Hamilton.
C’est mardi dernier qu’on a appris que les adeptes de sport automobile pourront accueillir le Grand Prix du Canada à Montréal, encore pour 10 ans, jusqu’en 2035.
Quatre années ont été ajoutées
Effectivement, mardi matin, plusieurs personnes en lien avec le prolongement de ce contrat, soit des bailleurs de fonds de l’événement, étaient réunis lors de la conférence de presse. La directrice de la Société du parc Jean-Drapeau, Véronique Doucet, le président du Groupe de course Octane, Jean-Philippe Paradis, la ministre du Tourisme du Québec, Caroline Proulx, le PDG de Tourisme Montréal, Yves Lalumière, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ainsi que le secrétaire parlementaire de la ministre canadienne de l’Industrie, Carlos Leitão, étaient tous à la conférence à l’occasion de cette nouvelle.
Malgré le fiasco de l’an passé, le groupe Octane s’était préparé pour cette édition avec la mise en place des nouveautés, comme une meilleure coordination avec tous les joueurs pour l’accessibilité en transport, le développement d’une nouvelle application comprenant toutes les informations importantes ainsi que des paddocks résistibles à toutes les intempéries.
Un investissement considérable
Avant cette annonce, le contrat pour le Grand Prix du Canada était dû jusqu’en 2031. C’est 117 millions qui seront alors ajoutés par les bailleurs de fonds nommés précédemment. Le discours reste le même : les retombées économiques sont plus importantes que l’argent investi.
Comment est-ce que cet argent sera réparti entre les investisseurs ?
Il a été annoncé que 39,2 millions de dollars proviendront du Gouvernement du Canada et 39 millions seront injectés par Tourisme Montréal. Ensuite, c’est le gouvernement du Québec qui investira 39,1 millions au lot. La Société du parc Jean-Drapeau, elle, contribuera à la somme investie avec 7,8 millions. Bien qu’elle ait déjà consacré une certaine somme aux paddocks, la Ville de Montréal est prête à allouer chaque année un montant de 2 millions de dollars en concurrence.
C’est sur LinkedIn que Véronique Doucet s’est exprimée par rapport à cette entente : « Au-delà de la course, c’est un moteur puissant de retombées économiques, touristiques et médiatiques. Grâce à un nouveau fonds dédié, nous accélérerons la transformation du site dans une vision durable, inclusive et tournée vers l’avenir. »
Une continuité aussi pour la F1 Academy
La F1 Academy, un championnat complètement réservé aux pilotes féminines, était de la partie pour l’édition 2025 où trois courses se sont disputées, puisque l’une d’elles avait été annulée à Miami pour des raisons de pluies intenses. Il faut croire que la tenue de la F1 Academy fût un succès, car c’est durant le week-end qu’on a appris que le circuit Gilles Villeneuve accueillera la F1 Academy jusqu’en 2028. Les pilotes ont reçu un accueil chaleureux à Montréal, il y avait beaucoup d’adeptes qui voulaient les rencontrer. D’autant plus que, quelques jours seulement avant le week-end, le 28 mai dernier, la série Netflix F1 Academy est sortie sur la plateforme.
L’effet de la série Netflix Drive to Survive a été considérable sur le monde du sport automobile, plus précisément de la Formule 1. Est-ce que celle de la F1 Academy saura atteindre une grande notoriété aussi ?
Crédit : Sylvain Gare (Ville de Montréal)

Justine Danis
Dynamique et avide de nouvelles aventures, elle plonge avec enthousiasme dans le Collectif en tant que cheffe de pupitre pour la section Campus. Grande passionnée de la vie universitaire, ce poste est pour elle l’occasion rêvée. Après avoir gradué au baccalauréat en science politique, elle entame une maîtrise en communication marketing, afin d’enrichir son expérience acquise dans le secteur municipal. Elle saura mettre en lumière l’Université de Sherbrooke, en romantisant ou en démontrant la réalité du campus d'une manière unique et captivante. Vous découvrirez le campus comme vous ne l'avez jamais vu.