Par Josianne Chapdelaine
Travailler en tant qu’étudiant n’est pas toujours une combinaison facile. Travailler l’été tout en étudiant l’est encore moins, mais pourtant, c’est ce que plusieurs doivent faire pour subvenir à leurs besoins.
L’idéal
Il est évident qu’en ayant une session d’été, il faut apprendre à combiner les heures de cours et les nombreux travaux qui en découleront dans l’horaire. Durant la saison estivale, toutes les raisons sont bonnes pour passer du temps à l’extérieur plutôt que d’étudier. La vie sociale est à son comble et il devient alors moins motivant d’aller travailler. Quels critères font d’un emploi d’été le boulot parfait?
Gabriel, finissant en histoire, mentionne qu’il faut que l’emploi soit assez simple : « D’abord, l’emploi d’été doit être de vingt heures par semaine ou moins. Dans le meilleur des mondes, on réussit à décrocher un emploi qui sera tout de même payant tout en ayant de bonnes conditions de travail. » Certains s’entendent pour dire que dix heures par semaine seraient plus convenables. Bien des étudiants ont besoin de savoir que malgré leurs nombreuses heures d’études, ils pourront profiter de la période estivale : « L’idéal, c’est d’avoir un patron qui permet un horaire flexible pour pouvoir prendre des congés facilement. Un emploi qui me permettrait d’être dehors ou bien dans le feu de l’action, comme dans un événement, serait aussi agréable pour profiter du soleil et de la fébrilité estivale », explique Audrey, étudiante universitaire sherbrookoise de 2e année.
Alexandra, étudiante en communication appliquée, affirme que le régime coopératif est vraiment adapté à la vie étudiante : « Le fait de travailler à temps plein pendant quatre mois nous permet de prendre une pause de boulot lorsqu’on recommence l’école. C’est certain qu’on va devoir travailler fort cet été pour rester concentrés malgré les belles températures qui s’en viennent, mais en même temps, on va pouvoir en profiter les weekends par exemple, justement parce qu’on sait qu’on peut se permettre financièrement de ne pas travailler avant notre prochain stage. »
Le domaine convoité
Travailler l’été dans sa spécialité n’est pas toujours quelque chose de facile. Élodie, étudiante en écologie, souhaiterait décrocher un poste directement en lien avec son domaine afin d’acquérir le plus de nouvelles connaissances : « L’écologie, c’est vaste, mais au Québec, les opportunités d’emplois ne sont pas énormes pour des jeunes étudiants, surtout en région. On aimerait beaucoup profiter de nos trois mois de congé pour en apprendre plus et confirmer notre choix de carrière, mais bien souvent, il faut sortir de notre zone de confort en allant très loin de la ville. » Pour certaines spécialités, la recherche nécessite plus d’efforts. Bien heureusement, avec l’ère du numérique, il n’aura jamais été aussi facile de se trouver un emploi, même dans son domaine. Que ce soit par l’entremise de LinkedIn, de plusieurs sites web tels que Jobillico, Indeed, Jobboom, Emploi Québec et bien d’autres, il est possible de faire des recherches bien définies pour raffiner les résultats. On peut choisir parmi des aspects tels que la région, le nombre d’heures souhaité, le niveau d’éducation requis, etc.