Vos bonnes nouvelles environnementales #18 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard  

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.  

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.  

Une partie de la Tour de Calgary se voit convertir en ferme verticale 

L’agriculture verticale gagne en popularité auprès des villes. 

La Tour de Calgary, construite en 1967, comprend une plateforme d’observation, des restaurants panoramiques, une boutique souvenir et habite maintenant une ferme intérieure. S’étendant sur près de 6 000 mètres carrés, elle produit des douzaines de cultures différentes, dont des fraises, du kale et des concombres. 

Déjà très présente au Japon, à Singapour et à Dubaï, l’agriculture verticale gagne en popularité pour plusieurs raisons : 

  • d’ici 2050, 70 % de la population mondiale vivra dans des zones urbaines créant ainsi des secteurs sans accès à l’agriculture locale ; 
  • les changements climatiques, les problèmes géopolitiques et les grèves des agriculteurs rendent les villes tout aussi vulnérables à cet accès ; 
  • dans des pays comme le Canada et l’Australie, les propriétaires éprouvent de la difficulté à remplir les espaces vacants de locaux commerciaux, car les compagnies offrent de plus en plus de travail hybride ou à distance. Aux États-Unis, ce taux d’espace inoccupé monte à plus de 20 %. 

Dans un contexte comme celui-ci, les fermes verticales ont un énorme potentiel. D’abord, les bureaux vacants sont plus faciles à convertir en ferme qu’en logement résidentiel. Pour concevoir des appartements à partir de bureau, il est obligatoire de sculpter chaque unité afin de permettre l’accès à la lumière naturelle et à la plomberie, ce qui n’est pas nécessaire pour une ferme verticale. 

De plus, elles ont aussi un potentiel supérieur aux fermes traditionnelles, car elles utilisent 90 % moins d’eau, ont un meilleur rendement des cultures quant aux nutriments et ont une résistance aux parasites. Une fois les cultures prêtes à la vente, une plus petite distance est à parcourir pour atteindre les supermarchés.  

Le soleil artificiel de Chine atteint un nouveau record, nous rapprochant un peu plus de l’énergie propre illimitée 

Le EAST brûle plus longtemps, passant maintenant de sept à dix-huit minutes. 

Le Experimental Advanced Superconducting Tokamak (EAST), aussi appelé « soleil artificiel », brûle maintenant durant près de 18 minutes, dépassant le dernier record de 11 minutes. Cela permet ainsi de maintenir les fonctions du plasma et d’atteindre une température de 100 millions de degrés Celsius. Un nouveau record pour la recherche en fusion.  

Pour réaliser une fusion, deux noyaux doivent s’unir afin de n’en créer qu’un seul. Durant ce processus, de l’énergie est libérée puisque la masse du plus gros noyau est moindre que les deux noyaux initiaux. 

L’objectif du réacteur est de produire une fusion nucléaire comme celle que l’on retrouve sur le soleil, en utilisant du deutérium, l’isotope de l’hydrogène, afin de fournir un flux constant d’énergie propre à l’humanité. 

Des terrains offerts pour protéger des saumons 

Le saumon kokani est menacé depuis plusieurs années dans le lac Okanagan. 

Une fondation, BC Parks, s’est fait donner des terrains par les habitants de Kelowna afin de lui permettre d’œuvrer à la protection d’une espèce de saumon. En tout, ce sont environ 117 hectares de terrains situés au bord du lac Okanagan qui ont été offerts à l’organisme à but non lucratif.  

Colin Pritchard, Gordon Baughen et Robin Durrant possédaient la propriété dont la valeur n’a pas été divulguée.  

Colin Pritchard, avocat à la retraite, a déjà effectué plusieurs dons pour renforcer les efforts de conservation dans la région. L’habitat du saumon kokani devient de plus en plus menacé par les constructions dans les alentours. Pour M. Pritchard, avoir la possibilité de sauver tout cela est important. 

Le saumon kokani est une sous-espèce du saumon sockeye, confinée aux eaux intérieures de la Colombie-Britannique. Cette espèce ne migre pas vers la mer. Elle passe sa vie dans les rivières et les lacs d’eau douce. 

Le nombre de saumons kokani a grandement fluctué ces dernières années. C’est ce qui a incité des groupes de défense de l’environnement et des Premières Nations à plaider pour améliorer les mesures de protection.  

Plusieurs facteurs sont risqués pour les saumons. La pollution, les niveaux des lacs, les pertes d’habitat et les changements climatiques constituent des facteurs de risque dans certaines zones.  

Cette acquisition de terrain au bord du lac Okanagan ne constitue qu’une première étape pour la mise en place de mesures de protection dans la région. Un plan de gestion sera d’ailleurs créé. 

Une loi pour interdire les « polluants éternels » en France 

Les PFAS seront interdites en France dès 2026.  

La France compte interdire les substances chimiques perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) dans les cosmétiques, les textiles et le fart pour le ski dès 2026. Le projet de loi a été adopté le 20 février dernier. Les PFAS sont dites « polluants éternels » puisqu’elles s’accumulent dans l’environnement et dans le corps humain. Certaines sont néfastes sur le métabolisme et dangereuses pour l’environnement. La loi prévoit des exceptions pour certains textiles industriels ou nécessaires à des utilisations essentielles.  

Les ustensiles de cuisine échappent, pour le moment, à cette nouvelle interdiction, résultat d’un lobbying intense d’un des géants du secteur, SEB, propriétaire de Tefal. « Le Groupe SEB n’utilise pas de PFAS dangereux », assure Ingrid Tams, responsable des nouvelles solutions circulaires chez SEB. 


Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif  redaction.lecollectif@USherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

Frédérique Richard
Infographiste et gestionnaire web  frederique.richard2@usherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée des sciences humaines, des arts visuels et de l’environnement, Frédérique, finissante au baccalauréat en communication appliquée, s’intéresse au design et aux médias d’informations. 

Infographiste, gestionnaire web et photographe pour Le Collectif, elle désire partager son art. 

Aimant s’impliquer au sein de la communauté étudiante, elle a effectué un stage auprès de la radio universitaire CFAK 88,3 et réalise présentement un microstage pour la Coopérative La Déraille. 

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