Six ans après La Sauvagerie des heures, un premier maxi saisissant et remarqué, Bateau Noir revient avec un album homonyme rassemblant dix pièces instrumentales abrasives. Avec ses lignes mélodiques portées par la guitare, ses percussions martiales et ses riffs frénétiques, l’ensemble produit par le quintette repousse toutes formes de frontières. On y distingue des influences indie, une fougue punk et quelques crochets métal. Si les traces lointaines de Fugazi et Joy Division apparaissent çà et là, le résultat se traduit surtout par un rock sinueux et rigoureux, des compositions denses et percutantes.
Pensé dès 2010, cet album a vu le jour à Montréal sous le bon œil de Jocelyn Gagné (Breastfeeders) et Julien Mineau (Malajube, Fontarabie) aux prises de sons, puis a été mixé par Ryan Battistuzzi, homme de main derrière Trompe-l’œil de Malajube.
À propos de Bateau Noir
Bateau Noir s’illustre dans un rock instrumental sans compromis et se présente comme le lieu de rencontre de groupes montréalais éminents. Formé en 2008 par les guitaristes Rémy Nadeau-Aubin (Malajube, The Hot Springs), Julien Michalak (Jacquemort, Meta Gruau) et Pascal Dumont-Julien (Le Nom, Moussette), Frédéric Sauvé (The Hot Springs) à la basse et Jean-François Mineau (Bivouaq, Dany Placard) à la batterie, Bateau Noir a d’abord passé deux ans à élaborer une identité musicale forte avant de se lancer dans la création de La Sauvagerie des heures, leur premier maxi entièrement autoproduit. En 2016, Bateau Noir accueille Francis Mineau (Malajube) en tant que nouveau batteur.