Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard
La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.
Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.
Mettre en valeur la beauté du Nord-du-Québec

Alors que les avancées concernant la conservation pour protéger les écosystèmes explosent partout sur la planète, le Québec ne fait pas exception. Il célèbre une avancée majeure en conservation avec la création du parc national Nibiischii, dans le Nord-du-Québec. Ce projet novateur confie la gestion du parc à la Première Nation crie de Mistissini, une première au Québec. C’est un investissement de près de 60 millions sur 10 ans que Québec prévoit afin de mettre en place des infrastructures pour accueillir des touristes et embaucher du personnel.
Le savoir traditionnel cri sera valorisé dans la gestion du parc, qui protégera des écosystèmes uniques, riches en biodiversité. Nibiischii veut alors devenir une destination phare en écotourisme grâce à ses 20 000 hectares de forêts boréales, de lacs et de rivières. C’est plus de 16 000 km2 de territoire qui sera ainsi protégé.
« C’est un honneur d’agir en tant que partenaires de Québec pour établir un parc dont l’administration est assurée par la communauté crie, a déclaré Mandy Gull-Masty, grande cheffe du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) et présidente du Gouvernement de la nation crie. Ce processus contribuera à créer un espace dont pourront profiter tous les visiteurs et qui mettra en valeur la beauté de la région d’Eeyou Istchee ».
Il s’agit du 28e parc national du Québec.
Des citoyennes de l’Estrie dans l’action

Des citoyennes de la municipalité de Maricourt, en Estrie, se sont mobilisées afin de prendre en main la gestion des matières organiques de leur village.
« On nous a dit que la municipalité n’avait pas toutes les ressources pour investir dans des actions de sensibilisation. Nous avons bien compris que ça devait reposer sur les citoyens et les citoyennes », a rapporté Marie-Line Briand, une des membres du groupe, dans le journal Le Val Ouest.
En 2022, Maricourt avait dans l’idée de distribuer des bacs bruns, mais sans stratégie de mobilisation. Huit femmes ont alors formé un comité afin de faire état de la situation et d’organiser des activités d’information et de sensibilisation au compostage.
Elles ont, depuis, produit des vidéos informatives, un questionnaire, des visites à domicile et une conférence, ce qui leur a permis de produire un rapport et de soumettre plusieurs recommandations à la municipalité. Maintenant, 72 % des habitantes et des habitants compostent à la maison.
Les semaines de quatre jours arrivent au Royaume-Uni

Depuis l’arrivée des semaines de quatre jours en Islande, on remarque une effervescence de ce mode travail partout à travers le monde, incluant au Royaume-Uni.
On ne compte maintenant pas moins de 200 compagnies ayant signé pour cette modalité. Une trentaine d’agences de marketing, de publicité et de relation de presse ont été les premières à adopter cette politique. Elles ont été suivies par 29 organisations du secteur caritatif, des associations non gouvernementales, de l’aide sociale et 24 autres du domaine des technologies, de l’informatique et des logiciels. Puis, 22 entreprises supplémentaires du secteur des affaires, du conseil et de la gestion ont emboîté le pas.
Il a été démontré que les semaines de quatre jours est un moyen efficace pour attirer et retenir les employés, en plus d’améliorer la production. Sans compter que, selon une étude réalisée par Spark Market Research, les jeunes travailleurs de 18 à 34 ans, la principale main-d’œuvre des cinquante prochaines années, s’opposent maintenant au mode de travail traditionnel. Ce sont 78 % de cette tranche au Royaume-Uni qui croient que les semaines de quatre jours deviendront la norme d’ici cinq ans, et 65 % déclarent ne pas vouloir voir un retour au travail de bureau à temps plein.
Le milliardaire Michael Bloomberg aidera à financer le manque causé par le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris

Le fondateur de Bloomberg LP, envoyé spécial des Nations Unies pour l’ambition et les solutions climatiques et ancien maire de New York, Michael Bloomberg a annoncé que Bloomberg Philanthropies, aux côtés d’autres bailleurs de fonds pour le climat, couvrira certaines obligations financières des États-Unis après leur retrait de l’Accord de Paris signé par Donald Trump pour une seconde fois.
Bloomberg s’est en effet engagé à combler le déficit de financement des États-Unis en 2017 avec l’ancien gouverneur de Californie, Jerry Brown. Il revient huit ans plus tard avec la même intention. Il s’engage aussi à soutenir « America Is All In », une coalition de villes, d’États, d’entreprises et de divers dirigeants climatiques du pays qui a pour but de faire respecter les responsabilités climatiques des États-Unis. Notamment celui de faire réduire les émissions de gaz à effet de serre de 61 à 66 % en dessous du niveau de 2005 d’ici 2035 annoncés par Joe Biden durant les dernières semaines de son mandat.