Par Amélia McGuire St-Onge

La mort, les taxes et… le Phoenix de Sherbrooke qui se mesure à l’Armada de Blainville-Boisbriand. Au moment de la parution de cet article, les deux premiers matchs de la série auront déjà été disputés au Centre d’excellence Sports-Rousseau de Blainville-Boisbriand. Deux scénarios possibles : une équipe avec une avance confortable de 2 à 0, ou bien une égalité persistante.
Dans les deux cas, si le Phoenix espère le même scénario que les trois dernières années, donc une victoire contre l’Armada au premier tour, tous les joueurs devront mettre les mains à la pâte. La saison dernière, Olivier Lampron avait connu un tournoi d’après-saison révélateur, à ses premiers pas avec sa nouvelle équipe. Cette fois-ci, l’apport d’une autre recrue pourrait être sollicité.
Que ce soit lors du camp d’entraînement, la saison régulière ou lorsque l’enjeu est à son comble, Florent Houle est toujours le même. La pédale est au fond dans le cas de la recrue, et son énergie pourrait s’avérer comme une force qui n’est pas du tout tranquille du côté de Sherbrooke. C’est l’entraîneur de la formation qui l’a lui-même avoué.
De l’énergie à revendre
Du haut de ses 6 pieds, 174 lbs, il n’est pas le plus gros, mais sa présence s’est faite ressentir dès ses premiers coups de patin au Palais des sports : « Toutes les équipes voudraient un joueur comme lui », avouait d’ailleurs l’entraîneur-chef du Phoenix, Gilles Bouchard.
Maintenant, le défi sera peut-être de bien gérer cette énergie pour inspirer ses coéquipiers. Une chose plus facile à dire qu’à faire quand l’enjeu est à son comble. Après tout, il y a une certaine rivalité avec l’Armada. Depuis la transaction envoyant Lewis Gendron chez les Eagles du Cap-Breton, le rôle de petite peste de Houle a pris forme un peu plus rapidement. Son style de jeu n’a pas changé, mais l’importance de celui-ci a certainement grandi, ce qui ne déplaît pas au principal intéressé : « Je pense que chacun des joueurs qui a eu la chance de le côtoyer ont pu apprendre de Lewis (Gendron). J’ai des responsabilités un peu différentes de lui, mais l’énergie est la même. »
Cette énergie devra perdurer dans le temps, alors que chaque match contre l’Armada sera disputé comme s’il n’y avait pas de lendemain. Bien que Sherbrooke arrive, pour la première fois en trois ans, par la porte de négligés sans l’avantage de la glace, ils ont la chance d’être du bon côté lorsque l’on regarde l’historique entre les deux formations. Évidemment, l’échiquier des deux équipes a bien changé, année après année, mais reste à voir si la troupe de Gilles Bouchard saura utiliser l’aspect mental pour jouer dans la tête de ses adversaires.
Une chose est certaine, Linards Feldbergs devra s’imposer devant la cage des Oiseaux, qui eux auront comme tâche de jouer un 60 minutes complet et structuré.
Crédits : Phoenix de Sherbrooke