Par Alexia Santos

Quand le club-école va bien, c’est très rassurant pour le grand club. Cette relation de confiance bat son plein entre le Rocket de Laval qui connait une saison plus qu’excellente et le Bleu-Blanc-Rouge qui surfe sur une vague d’optimisme.
Samedi dernier, le Rocket de Laval tenait à prendre sa revanche contre le club-école des Blue Jackets de Columbus, les Monsters de Cleveland. La veille, le club-école du Canadien de Montréal avait subi une défaite crève-cœur de 3 à 2 en prolongation à la Place Bell. Ce précieux point perdu de la soirée précédente a incité les joueurs à donner une performance hors du commun aux partisans présents à Laval, le 22 mars dernier. Le score final fut de 6-0.
Deux joueurs se sont particulièrement illustrés avec deux buts chacun : l’attaquant Laurent Dauphin et le défenseur Jared Davidson. Ils passent sous le radar, mais livrent la marchandise avec brio. Du côté de Davidson, il a atteint le plateau des 20 buts cette saison en marquant avec un puissant boulet de canon. En deuxième période, le défenseur suédois Adam Engström a filé à toute allure à travers les 200 pieds de la patinoire et n’a fait qu’une seule bouchée du gardien adverse en inscrivant un but du revers directement dans la lucarne. Ce match haut en émotion s’est conclu par la marque de 6-0 avec un blanchissage pour Connor Hughes qui n’a pas eu une grosse soirée de travail en arrêtant 11 tirs.
Des éclosions inattendues
Les partisans, le personnel d’entraineurs et la haute direction du Tricolore sont heureux de voir l’épanouissement et le travail acharné de leurs espoirs. En premier lieu, il y a le vétéran de 29 ans, Laurent Dauphin qui incarne avec passion un rôle de leader au sein de ce vestiaire et compte 49 points en 53 parties. Lors des derniers affrontements, Dauphin a continué sur cette lancée en inscrivant 11 buts à ses 13 derniers matchs.
Sean Farrell, quant à lui, a accumulé cette année 35 points en 57 parties. « Je savais qu’il serait difficile de s’en sortir, mais lentement j’ai commencé à voir des améliorations. Même si les points et les buts ne venaient pas nécessairement, je pense que j’ai renoué avec mon identité. Et maintenant, je me sens à la bonne place », déclare le principal intéressé.
Cayden Primeau, pour sa part, semble avoir eu un regain de vie depuis son arrivée parmi le Rocket. En février, il a tenu une fiche parfaite de 10 victoires en autant de départs. Il fait partie intégrante de la recette gagnante qui a amené le club-école lavallois là où il est aujourd’hui. « Je n’ai jamais perdu confiance et on peut le voir maintenant. Il y a encore des choses à améliorer, mais j’aime comment mon jeu évolue », déclare le numéro 30.
Les séries sont à nos portes
La Sainte-Flanelle a maintenant 86 points, avec ses victoires récentes, lui permettant d’obtenir un billet pour les séries. Le Rocket est aussi premier de sa division et au classement général de la ligue. La troupe de Pascal Vincent pourrait donc avoir l’avantage de la glace si les performances de l’équipe restent les mêmes pour les 11 parties restantes à la saison. « Nous aimerions donner ça à nos partisans, à Laval et à notre organisation. Terminer au premier rang du classement général, ce n’est pas rien », déclare l’entraineur-chef Pascal Vincent.
Crédits : Rocket de Laval