Le présent et le futur chez le Canadien de Montréal 

Par Amélia Mc Guire St-Onge 

Le Canadien de Montréal est actuellement à quelques points d’une place en séries éliminatoires, en grande partie grâce à son premier trio d’attaquants.  

Le Directeur général des Canadiens de Montréal, Kent Hughes, a parlé à ses troupes avant d’établir un plan, à quelques semaines de la dernière date limite des transactions. Le capitaine de la Sainte-Flanelle, Nick Suzuki, avait un seul but en tête : il ne voulait pas voir partir ses coéquipiers comme il avait vu quitter Sean Monahan l’an dernier et Tyler Toffil en 2022. Le message était clair.  

En réponse à son meneur de 25 ans, qui gravite autour de l’équipe depuis déjà six ans, Hughes lui a admis franchement : « Ne viens pas ici me dire quoi faire, si tu n’as pas accompli ce que tu devais faire ». De quoi parle-t-il exactement? Gagner. 

Avant la pause de la Confrontation des quatre nations, le Canadien a connu une baisse de régime. Si bien que même l’homme à la tête de l’équipe croyait que c’était du pareil au même cette année : liquider des joueurs pour obtenir des choix au repêchage. Après tout, la reconstruction n’est pas terminée. 

Mais Nick Suzuki a répondu au message de son DG. Il compte cinq buts et dix mentions d’aide, pour 15 points en huit matchs depuis le retour de la pause. Au travers la Ligue nationale de hockey (LNH), Nick Suzuki est le deuxième meilleur pointeur durant cette séquence (15 points), à égalité avec un certain Nathan MacKinnon. Le joueur de centre a donc participé à plus de la moitié des buts inscrits par son équipe (27).  

Ses coéquipiers de trio, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, ont aussi emboîté le pas avec la même énergie que leur meneur. Les six buts du premier représentent le deuxième plus haut total, tandis que le deuxième, bien que plus jeune, retrouve sa progression marquée de la saison dernière. 

Pour le présent et le futur 

Les performances du premier trio du Canadien sont encourageantes pour les chances de l’équipe d’accéder aux séries éliminatoires, mais aussi pour l’avenir de l’organisation. Celle-ci a misé sur les trois, en accordant des contrats luxueux aux trois joueurs. Ils démontrent qu’ils peuvent faire la différence soir après soir et honorer chacun des sept quelques millions de dollars qu’ils encaissent et encaisseront, pour Slafkovsky. 

D’ailleurs, la saison de l’attaquant de 20 ans est en dents de scie. Au début de la campagne, il ne produisait pas à la hauteur des attentes et de ses propres attentes. Sa dernière récolte de huit points en autant de rencontres le rapproche de la barre des 40 points et soudainement, avec 21 joutes à jouer, celle des 50 points est à portée de main. La progression d’un jeune joueur n’est pas linéaire et le Canadien en est conscient depuis qu’il a pris la décision controversée de faire du Slovaque la toute première sélection du repêchage de 2022. 

Mine de rien, ce sont ces trois joueurs qui permettent au Canadien d’être à quelques points d’une place en séries éliminatoires. Présentement, l’échiquier compte d’autant plus les derniers hauts choix de la formation montréalaise en 2023 (David Reinbacher) et 2024 (Ivan Demidov). L’arrivée du Russe devrait changer, à elle seule, la dynamique de l’attaque du tricolore. 


Source : Getty Images

Amélia McGuire St-Onge
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