Vos bonnes nouvelles environnementales #6 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard 

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada. 

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète. 

Un chien robot pour nettoyer les plages 

Le chien robot VERO a été conçu pour nettoyer les plages italiennes des milliers de mégots de cigarettes qui les parsemaient.  

À Gênes en Italie, des roboticiens de l’Institut italien de technologie (IIT) souhaitaient nettoyer les plages envahies de mégots de cigarettes. Ils ont donc conçu VERO, un robot aspirateur à quatre pattes qui est capable de détecter les mégots et de s’en débarrasser. De premiers tests ont montré que VERO le chien robot peut ramasser près de 90 % des mégots de cigarettes par terre, peu importe l’environnement. 

VERO, le nom du chien robot, est un acronyme anglais qui veut dire « un robot équipé d’aspirateurs ». V pour vaccum-cleaner, E pour equipped et RO pour robot. Il est complètement autonome et est capable de se déplacer sur le sable et dans les escaliers.  

Selon les chercheurs, c’est la première fois que les jambes d’un robot à pattes sont utilisées simultanément pour la locomotion et pour une tâche différente. Ils suggèrent plusieurs autres missions potentielles pour la technologie, dont l’élimination de mauvaises herbes, la plantation de semences, l’inspection de fissures sur les bâtiments, la pose de clous et de rivets dans les travaux de construction.  

En tout, ce sont 4.5 trillions de mégots qui sont jetés par terre chaque année dans le monde. Ces déchets libèrent environ 700 produits chimiques toxiques dans l’environnement. 

Du biocharbon pour réduire le CO2 émis par les centrales thermiques 

Une entreprise de Bécancour expérimente avec succès la transformation de résidus forestiers en biocharbon carboneutre pour assainir la production des centrales thermiques fonctionnant au charbon. 

À Bécancour, une entreprise expérimente avec succès la transformation de résidus forestiers en biocharbon carboneutre pour notamment assainir la production des centrales thermiques fonctionnant au charbon. 

La contribution de Bécancour à la transition énergétique ne se limite pas à l’avènement de la filière batterie, puisque Airex Énergie s’attire à cet égard l’attention de tous les coins du monde. La compagnie dit être capable de produire du charbon qui n’émet pas de gaz à effet de serre pendant sa combustion, comme pour produire de l’électricité. 

Le biocharbon est fabriqué sous forme de granules à partir de résidus forestiers provenant d’usines de sciage. Des essais ont aussi été effectués avec succès dans une centrale thermique du Nouveau-Brunswick et ailleurs dans le monde. 

Quand on brûle une tonne de charbon bitumineux, on émet 2.5 tonnes équivalentes de CO2, explique le chef des technologies et fondateur d’Airex Énergie, Guy Prud’homme. « Si on remplace ce charbon-là par nos granules torréfiées, on élimine cette émission-là. »  

Cette recette du biocharbon a comme ingrédients les résidus forestiers, mais l’entreprise pourrait aussi utiliser des sous-produits agricoles. Michel Gagnon, chef de la direction d’Airex Énergies, ajoute qu’ils ont testé toutes sortes de choses à partir de l’enveloppe de riz, à partir du noyau d’olive, à partir d’à peu près n’importe quoi, bien que leur technologie permet de transformer ces produits-là en valeur ajoutée. 

Une forêt… sous-marine 

Un plongeur nageant entre les crèches d’arbres coralliennes. 

La Coral Restoration Foundation gère le plus grand programme de pouponnière corallienne en pleine mer au monde. La fondation, en collaboration avec de nombreuses universités, aquariums, organisations non gouvernementales et agences gouvernementales, aide à restaurer le plus gros récif de corail en Floride. Les méthodes utilisées afin de rétablir les coraux sont multiples : la reproduction de coraux sexuelle et asexuelle, la création de crèches d’arbres coralliens, la restauration de récifs et la guérison naturelle. En ce qui concerne les pouponnières, l’organisation en recense 740 étant elles-mêmes capables de régénérer 45 000 coraux chaque année. Les coraux de ses pouponnières grandissent de la taille d’un doigt à des colonies complètes en six mois. Une fois les coraux assez gros, ils sont ramenés à l’état sauvage. 

Depuis 2007, La Coral Restoration Foundation a retourné plus de 220 000 types de coraux en danger d’extinction. Plusieurs de ses coraux ont prospéré en colonies florissantes avec l’habileté d’engendrer et de relancer le processus de récupération des récifs. 

Bien que les récifs de coraux couvrent moins de 1 % de la surface de la Terre, ils sont la maison de 25 % de toutes les espèces marines. Sans oublier que 500 millions de personnes comptent sur eux pour leur nourriture et la protection côtière. Un récif en santé endure davantage les blanchiments, guérit mieux des dommages causés par les ouragans, est meilleur pour s’adapter aux maladies et a plus de chance de survivre aux impacts des changements climatiques. 

Les champignons en mutation 

Une étendue d’eau remplie de matière de plastique. 

Une équipe de scientifiques allemands de l’Institut Leibniz d’écologie de l’eau douce et de la pêche intérieure à Berlin aurait découvert un champignon dans le lac Stechlin dans le nord-est de l’Allemagne. Celui-ci pourrait survivre exclusivement de plastique. L’organisme serait capable de dégrader du polyuréthane, en forme plus simple, souvent utilisé dans la mousse des matelas. 

Cette découverte rendrait le champignon intéressant en ce qui concerne le nettoyage des océans et pourrait aider aux méthodes de recyclage actuels moins efficaces. 

Selon les chercheurs, la capacité des champignons à décomposer le plastique peut avoir évolué en réponse à la présence accrue du matériau synthétique dans leur environnement. 


Source: Facebook Coral Restoration Foundation

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website | + posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

Frédérique Richard
Infographiste et gestionnaire web | Website | + posts

Passionnée des sciences humaines, des arts visuels et de l’environnement, Frédérique, finissante au baccalauréat en communication appliquée, s’intéresse au design et aux médias d’informations. 

Infographiste, gestionnaire web et photographe pour Le Collectif, elle désire partager son art. 

Aimant s’impliquer au sein de la communauté étudiante, elle a effectué un stage auprès de la radio universitaire CFAK 88,3 et réalise présentement un microstage pour la Coopérative La Déraille. 

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