Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard
La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.
Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.
Les panneaux solaires sur toutes les maisons d’Angleterre d’ici 2027
Les constructeurs de maisons seront légalement tenus d’installer des panneaux solaires sur toutes les nouvelles propriétés d’ici 2027.
Selon les prévisions, cette politique innovante pourrait coûter entre 3 000 et 4 000 livres sterling, soit près 5 592,52 à 7 456,70 dollars canadiens supplémentaires pour la construction d’une maison. Cependant, cet ajout aux nouvelles propriétés permettrait d’économiser, annuellement, 1 864 $ aux propriétaires en énergie.
Les ministres se préparent également à offrir des prêts et des subventions financés par le gouvernement pour l’installation de panneaux sur des maisons déjà existantes.

L’écotourisme fait son entrée aux îles Fidji
Loloma Hour invite les visiteurs à consacrer au moins une heure de leur voyage en redonnant à l’environnement ou aux communautés locales. Que ce soit en replantant des mangroves, en participant au nettoyage des plages ou en fabriquant de l’artisanat traditionnel, l’objectif est de laisser les îles en meilleur état que les touristes les ont trouvées.
« Le vrai bonheur ne vient pas seulement de ce que vous prenez, mais de ce que vous donnez », déclare Srishti Narayan, directrice du marketing chez Tourism Fiji.
Déployé dans des dizaines d’hôtels, Loloma Hour fait partie de la stratégie des Fidji visant à préserver le patrimoine culturel et les écosystèmes naturels tout en créant des échanges significatifs entre voyageurs et habitants.
L’initiative soutient des activités se trouvant autour de quatre piliers : la conservation de la faune, le soutien communautaire, la protection des récifs et l’entretien du littoral. Ainsi, il est donc possible de participer à une séance de plantation des coraux, aux promenades pour la conservation des iguanes, aux séances de plongée avec tuba respectueuses des récifs et aux séances de contes dans un village.
De cette façon, les îles espèrent que les voyageurs feront au moins 5 000 heures de bénévolat cette année.
Cette initiative est capitale, puisque les îles Fidji sont en première ligne face à la crise climatique, car elles sont confrontées à la montée du niveau de la mer, aux blanchissements des coraux et aux phénomènes météorologiques extrêmes. De plus, le tourisme équivaut à 40 % du PIB des Fidji, il est donc essentiel que la façon d’en faire change pour l’avenir du pays.

De terrain de golf à parc
À Terrebonne, un ancien terrain de golf deviendra un grand parc accessible à tout le monde. La Ville a conclu une entente de principe pour acquérir les 71 hectares du terrain de golf Le Boisé, situé en plein cœur de la ville.
Valérie Plante, mairesse de la Ville de Montréal, est d’avis que « la reconversion de terrains de golf qui ont cessé leurs activités représente un important potentiel pour le verdissement du Grand Montréal que la Communauté métropolitaine de Montréal continuera d’encourager ».
Alors que se construisent des condos sur les terrains inutilisés, à cet endroit, on pourra y voir revenir les plantes indigènes, les oiseaux et les familles en promenade. Une décision qui prouve qu’il est possible de protéger des milieux naturels même en zone urbaine.

Un fonds pour la conservation
L’Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador a annoncé le lancement du nouveau Fonds pour le leadership autochtone en conservation de la biodiversité, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). Cette aide fait partie du Plan Nature 2030 et permettra de développer des projets portés par les communautés, basés sur leurs savoirs traditionnels et leur lien profond avec le territoire.
Il s’agit là d’une reconnaissance claire de leur rôle essentiel comme gardiennes et de gardiens du vivant et un pas important vers une gouvernance plus inclusive et respectueuse des cultures autochtones.

Sources : Pexels, Québec Vacances et Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador