Vos bonnes nouvelles environnementales #20 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard 

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.   

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète. 

La pollution de l’air a chuté drastiquement à travers le globe 

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Les émissions mondiales de plusieurs polluants nocifs ont chuté, ce qui veut dire que l’ensemble de la planète aurait passé le « pic de la pollution de l’air ». 

Toutefois, ce ne sont pas tous les pays du globe qui adoptent ce déclin. Cependant, on peut y voir une généralisation dans cette tendance à la baisse. 

Les polluants comme le dioxyde de soufre, le monoxyde d’azote, le monoxyde de carbone, le carbone noir et le carbone ont chuté. Seulement l’ammoniaque, un produit généré par l’agriculture continue de grimper. 

Le cas de Londres 

On remarque également cette chute dans la capitale de l’Angleterre due, notamment, à l’expansion de la « zone à très faible émission ». Cette zone désignée afin de donner une taxe de passage aux gros véhicules comme mesure de découragement, a permis de diminuer la présence de polluants mortels liés aux cancers, au développement de poumons altérés, de crises cardiaques et de naissances prématurées. 

Le cas de Paris 

Du côté de la capitale française, la qualité de l’air s’améliore également depuis 15 ans. Le niveau de dioxyde d’azote, produit par les moteurs au diesel, aurait aussi chuté. En 2019, plus de 250 000 Parisiens vivent dans une zone où le seuil réglementaire de ce polluant est dépassé. En 2022, seulement 10 000 Parisiens se trouvent dans un territoire surpassant ce seuil. 

La tribu Karuk obtient le droit légal de pratiquer le brûlage culturel 

Une personne de la tribu Karuk pratiquant le brûlage culturel. 

Une loi adoptée l’an dernier permet aux tribus reconnues de pratiquer librement le brûlage culturel. La tribu Karuk, au nord de la Californie, a été la première à obtenir cette autorisation. 

Restreintes depuis près d’un siècle, les tribus ne pouvaient plus réaliser leur technique ancestrale d’allumage de feux intentionnels à des fins cérémonial et de certaines pratiques, comme la réduction de broussailles afin de limiter le risque de feux de forêt. 

Auparavant, les tribus devaient obtenir un « permis de brûlage » ainsi qu’un « permis de fumé ». Mais depuis la loi passée en septembre dernier, les états du gouvernement doivent « s’écarter du chemin ». 

La tribu Karuk estime qu’avant l’arrivée des Européens, leurs quelques 120 villages faisaient 7 000 brûlages chaque année. 

Selon Bill Tripp, directeur du département des ressources naturelles de la tribu, il n’y aurait pas de risque majeur d’incendies puisque tout autour est déjà brûlé. De plus, la plupart des plantes et des animaux dont nous dépendons sont des espèces qui, quant à elles, dépendent du feu. 

Des bananes du Québec 

Myriam Claude et son père, de la Pépinière Éco-Verdure, font pousser des bananes en serre. 

Myriam Claude, de la Pépinière Éco-Verdure de Saint-Eustache, fait pousser des bananes, et ça marche! Elle (avec son père, Jacques Claude, propriétaire de l’entreprise familiale) s’apprête à consacrer une serre de 8 750 pieds carrés aux bananes, mais également à d’autres fruits exotiques. 

Elle a eu l’idée il y a quelques années. Une première fleur est sortie aussitôt les bananiers plantés, puis, six mois plus tard, des bananes ont poussé. Deux bananiers ont alors donné six grappes de 250 bananes en deux mois, ce qui équivaut à 1 500 bananes. 

Myriam Claude souhaite avoir 100 à 150 plants dans la serre, donc 75 000 à 110 000 bananes à chacune des récoltes. L’intérêt est présent chez les consommateurs, selon elle. Cet engouement s’explique notamment par la volonté d’acheter local, de réduire les polluants des transports pour ce fruit exotique, mais également parce que la variété de bananes produite ici n’a rien à voir avec celles des autres pays. Selon la productrice, ses bananes sont plus goûteuses et plus riches que celles du marché. 

La banane importée est transformée par la présence d’agents de conservation pour lui permettre d’arriver ici en bon état. 

Myriam Claude et son père ne s’arrêteront pas là. Ils expérimentent la production de citrons, de limes, de papayes, de pommes grenade, d’ananas et de fruits de la passion, entre autres. 

Du compost avec des vers de terre 

4,5 kg de déchets organiques donnent 2,3 kg de vermicompost. 

Dans le but de contribuer à la réduction de déchets et de promouvoir l’engrais naturel, Martin Dupuis, de Brandon au Manitoba, s’est lancé dans le vermicompostage. Il ramasse les déchets compostables des restaurants et des entreprises, puis, avec l’aide des vers de terre, il produit de l’engrais. 

Ça prend 4,5 kg de déchets organiques pour faire 2,3 kg de vermicompost. Une fois que tout est mélangé, les déchets doivent refroidir pendant quelques semaines, voire quelques mois. Lorsque la bonne température est atteinte, on met les vers de terre dans les déchets organiques, puis ils se mettent au travail et transforment les déchets en engrais. Lorsque les vers ont mangé tous les déchets, l’engrais ressemble à de la terre et prend même l’odeur de celle-ci. 

Le tout est alors placé dans des sacs afin de les vendre à des agriculteurs ou encore à des consommateurs qui réalisent un jardin à la maison. 

Le vermicompost est bon pour les plantes, puisqu’il permet de produire des fruits et des plantes plus robustes et plus riches en goût. Tout le monde pourrait acheter des vers de terre et faire du vermicompost à la maison. 


Frédérique Richard
Infographiste et gestionnaire web  frederique.richard2@usherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée des sciences humaines, des arts visuels et de l’environnement, Frédérique, finissante au baccalauréat en communication appliquée, s’intéresse au design et aux médias d’informations. 

Infographiste, gestionnaire web et photographe pour Le Collectif, elle désire partager son art. 

Aimant s’impliquer au sein de la communauté étudiante, elle a effectué un stage auprès de la radio universitaire CFAK 88,3 et réalise présentement un microstage pour la Coopérative La Déraille. 

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif  redaction.lecollectif@USherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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