Vos bonnes nouvelles environnementales #16 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard  

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.  

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.  

Récupérer différemment 

L’application « Ça va où ? » aide à démêler quoi faire des matières depuis la réforme de la collecte sélective. 

Le 1er janvier dernier marquait l’entrée en vigueur de la réforme de la collecte sélective au Québec sous la gestion d’Éco Entreprises Québec (ÉEQ). L’objectif est de réduire la quantité de matières acheminées dans les sites d’enfouissement et augmenter les taux de recyclage. 

Éco Entreprises Québec a alors uniformisé et simplifié tout ce qui peut être mis dans le bac de récupération. 

« C’est une bonne nouvelle en ce qui concerne le recyclage des matières, mentionne Catherine Roy, coordonnatrice aux écocentres de Nature-Action Québec. Beaucoup de matières qui se retrouvaient dans les sites d’enfouissement aboutiront maintenant dans les centres de tri. »

Selon elle, les quantités récupérées ouvriront la porte à de nouvelles avenues de recyclage, ce qui est le souhait d’ÉEQ dans la modernisation de la collecte. « La première étape de la gestion des déchets consiste à réduire ». 

Ce que ça change pour nous ? Nous avons donc une seule liste de matières récupérées pour tout le Québec. Aussi, les contenants, emballages et imprimés sont acceptés dans le bac de récupération (à l’exception des aérosols, de la styromousse d’emballage et du plastique biodégradable ou compostable). Le bac bleu est progressivement déployé sur l’ensemble du territoire québécois et remplace les sacs de plastiques transparents ou les bacs d’une autre couleur. 

Un doute ? L’application mobile « Ça va où ? » vous aide à démêler le tout. 

Recycler sa vapoteuse 

Les vapoteuses sont désormais récupérées au Québec afin d’en recycler les composants. 

En parlant de meilleure gestion du recyclage, comme les piles et les batteries, les vapoteuses n’ont plus leur place dans la poubelle ni dans le bac bleu. 

Depuis le 1er janvier, pour la première fois au Québec, il est possible de recycler et de récupérer les composants des cigarettes électroniques, qui peuvent s’avérer nocifs pour l’environnement si les personnes consommatrices ne s’en débarrassent pas adéquatement. 

Ce sont donc les modèles rechargeables ou jetables dont la pile est morte qui peuvent être recyclés. Près de 200 points de dépôt – magasins de vapotage, écocentre et sites de gestion de déchets, ont été désignés par le programme Appel à recycler, l’organisme reconnu par Recyc-Québec pour assurer la récupération des piles et des batteries. 

Les boîtes de collecte sont ensuite confiées aux partenaires de tri qui vont désassembler les vapoteuses. Chaque composant sera ensuite traité et recyclé en toute sécurité.  

Au Québec, les cigarettes électroniques sont couvertes par le Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises parce qu’elles contiennent des batteries au lithium-ion. 

En vertu d’un principe baptisé Responsabilité élargie des producteurs, toute compagnie qui met sur le marché un produit contenant des piles ou des batteries est tenue d’en gérer la fin de vie. 

Dans ce cas-ci, c’est donc dire que le programme est financé par les producteurs de vapoteuses et les distributeurs qui vendent ces produits. 

Les premiers péages de congestion voient le jour aux États-Unis 

La zone de congestion a permis une baisse radicale de la pollution, du trafic et des accidents depuis le 5 janvier dernier. 

La zone de péage automobile est apparue pour la première fois à Manhattan, l’un des quartiers les plus populeux de New York, abritant à lui seul 1,646 million de personnes, dans une ville comptant pas moins de 8 millions d’habitants et d’habitantes. L’argent amassé par les péages, en place depuis le 5 janvier 2025, permettra d’améliorer le système de transport public. 

Le montant demandé dépend du type de véhicule utilisé au moment de traverser le territoire et du moment de la journée. Des plans de rabais pour les personnes à faible revenu ainsi qu’une exemption de paiement est aussi en place pour les individus en situation de handicap, les véhicules d’urgence, les autobus et les véhicules gouvernementaux spécialisés. 

Au moment d’écrire ces lignes, les péages sont actifs depuis maintenant 26 jours et l’on remarque déjà une baisse de circulation et de pollution. Des milliers de véhicules évitent la zone d’engorgement et le trafic du centre-ville a donc drastiquement chuté. Le nombre d’accidents est lui aussi inférieur. Jusqu’à présent, on recense 37 blessés dans 90 accidents, ce qui équivaudrait à une diminution de 51 % par rapport à la même période en 2024. 

La Cour constitutionnelle de l’Équateur confère des droits légaux à ses écosystèmes marins  

L’Équateur confère des droits légaux à ses écosystèmes marins.

En 2008, le pays d’Amérique du Sud est devenu le premier État au monde à reconnaître les droits de la nature au même titre que les humains et les entreprises. Dix-sept ans plus tard, l’Équateur se surpasse encore. 

Cette décision historique oblige les réglementations environnementales traditionnelles, telles que les limites de la pêche et le contrôle de la pollution, à se solidifier afin de protéger les fonctions essentielles des écosystèmes marins. Ainsi ils détiennent maintenant le droit de maintenir leur cycle de vie, leur structure, leurs fonctions et leur processus évolutif. Par conséquent, le gouvernement équatorien se doit de garantir la persistance de ces processus vitaux.  

Ce jugement permet à l’Équateur de défendre les centaines d’espèces de poissons, de baleines, de tortues de mer, de dauphins, de requins, de raies mantas et de coraux qui y habitent. 


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