Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard
La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.
Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.
Le Québec, protecteur de la biodiversité
En marge de la 16e Conférence des Nations Unies (COP16), qui se tenait il y a quelques semaines en Colombie, le Québec est devenu le premier État infranational à contribuer au Fonds pour le cadre mondial de la biodiversité (GBFF). Mais c’est quoi au juste un État infranational ? C’est une région ou un département à une échelle administrative inférieure à celle de la nation.
Le gouvernement québécois a délié les cordons de sa bourse pour allonger quelque 2 millions de dollars canadiens, qui s’ajoutent au 161 millions USD réunis par sept pays. Le Fonds GBFF a été mis en place pour combler le déficit de financement de 700 milliards USD par an mentionné dans le cadre mondial de la COP15 (qui s’est justement tenue en sol québécois en décembre 2022).
Rappelons que la COP16 s’est terminée sur une note douce-amère. Une avancée majeure a été faite avec la création d’un groupe permanent pour les peuples autochtones et les communautés locales, chargés de représenter leurs intérêts. Cependant, les États n’ont pas été en mesure de s’entendre sur la marche à suivre pour respecter le cadre mondial adopté à Montréal.
La COP17 sur la biodiversité aura lieu en Arménie en 2026.
La nature comme prescription
Un projet de recherche financé par plusieurs organismes à hauteur de 5.77 millions de livres sterling en Angleterre a démontré que la « prescription sociale verte » pouvait favoriser le bien-être et améliorer la santé mentale.
Des chercheurs de l’Université d’Exeter, de l’Université de Sheffield, de l’Université Sheffield Halam et l’Université de Plymouth auraient participé au projet et en seraient venus à des conclusions. La prescription sociale verte aiderait les personnes souffrant de problème de santé psychologique en leur recommandant une activité en nature. Les activités suggérées par l’ordonnance comprendraient la conservation, l’horticulture, le jardinage, l’agriculture de soins, l’exercice ou le sport et la thérapie par la parole en plein air.
Avant de faire l’activité extérieure, le bonheur, l’anxiété, la satisfaction dans la vie ainsi que le sentiment que la vie vaut la peine d’être vécue des participants se trouvaient inférieurs à la moyenne nationale. Tandis qu’une fois l’activité réalisée, les chercheurs dénotaient que le bonheur et l’anxiété se retrouvaient au même niveau que la moyenne nationale. Les deux autres sentiments auraient quant à eux augmenté aussi.
Ce projet de recherche aurait pour potentiel de réduire les coûts des prescriptions, répondrait aux besoins de santé et diminuerait le risque de plusieurs maladies, telles que le diabète et la dépression.