Par Sarah Gendreau Simoneau

Broadway UdeS présentait, les 27 et 28 février ainsi que le 1er mars dernier, sa 12e production : La Petite Sirène. Sur scène se succédaient tableaux marins et terrestres aux couleurs vives où chantaient et dansaient une ribambelle de gens talentueux. Un vrai retour en enfance !

Ce sont près d’une soixantaine de personnes étudiantes qui sont impliquées dans le projet, autant à la production qu’aux décors, aux costumes, à la danse, au chant, en musique. Il y a du travail dans une production grandeur nature comme celle-ci, montée en quelques mois seulement, à travers les cours, les examens, les stages et les aléas de la vie !

Tel que mentionné par Valérie Morin, responsable de la promotion et du financement de Broadway UdeS, en entrevue avec Le Collectif au début de la session d’automne, arriver à coordonner les horaires de tout le monde n’est pas une mince affaire. Pour reprendre ses mots, « c’est un grand marathon d’environ cinq mois de monter ce genre de production, c’est un tour de force qu’on essaie de réaliser chaque année ».
Mis à part quelques pépins techniques de son où des micros ne fonctionnaient pas bien ou encore grichaient, le tout s’est rondement déroulé. En tout cas, pour nous, les gens du public, il ne semblait n’y avoir aucun accroc majeur.
Peut-être serait-il bien de descendre d’un ton le son des musiciens pour les prochaines productions? Malgré leur talent incroyable et la musique magique digne d’un conte de Disney, ils enterraient quelques fois les voix des interprètes et nous perdions le fil quelques secondes.
Des personnages grandioses
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas La Petite Sirène, c’est l’histoire d’Ariel, une jeune sirène qui rêve d’un monde bien plus vaste que le royaume océanique de son père, le roi Triton. Fascinée par la surface et ses mystères, elle collectionne mille et un trésors humains imaginant la vie au-delà des vagues. Son esprit libre et passionné la pousse à défier les interdits de son père et à s’aventurer là où aucune sirène n’oserait aller. Lorsque le destin met sur sa route le prince Éric, son rêve devient une certitude : elle est prête à tout pour rejoindre ce monde qu’elle aime tant… même si cela signifie faire un pacte avec la redoutable Ursula.
Broadway UdeS a su proposer une Ariel intrépide et fonceuse, interprétée par Melitza Maury à la voix douce et exceptionnelle. Ses amis fidèles, Polochon (Rosalie Gendron), Sébastien (Maxime Gauthier-Brulotte) et Eurêka (Élodie Mailloux), ne pouvaient la retenir de réaliser son rêve, malgré les menaces de son père. Les trois personnages-animaux ont été brillamment personnifiés tels qu’on se les imagine selon nos souvenirs d’enfance.
Mention spéciale à Lauriane Hardouin sous les traits de la méchante Ursula, et ses deux acolytes, les murènes (Élorie Giguère et Émile Côté). Cette sorcière des eaux a su donner la chair de poule tout en nous envoutant avec sa voix. Les moments qu’elle a eus, sur scène, ont été les préférés de plusieurs dans la salle, selon les applaudissements finaux lors des présentations de la troupe.
Mention aussi aux costumes et aux décors, conçus entièrement par des membres de l’équipe et des gens bénévoles qui les ont aidés « jusqu’à tard samedi soir », selon Valérie Morin. Tout était bien fait et on y croyait à cette magie marine !
D’ailleurs, nous voulions souligner que les décors ont, en partie, été réalisés à partir de nos copies de journaux non utilisées. Broadway UdeS a sollicité notre collaboration afin de recycler les journaux imprimés des derniers mois en magnifiques décors. Nous sommes fiers d’avoir eu un peu du Collectif sur scène avec l’équipe.

Ne manquez pas les informations dans les prochains mois pour la prochaine pièce qui sera montée en 2025-2026 !
Source : Broadway UdeS et Sarah Gendreau Simoneau

Sarah Gendreau Simoneau
Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.
Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous!