Par Myriam Carle
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De retour en ville pour la 3e fois cette année, le groupe The Seasons s’est produit au Granada vendredi le 6 novembre dernier. Les membres originaires de Québec se sont dits heureux de revenir à Sherbrooke, qu’ils considèrent comme une deuxième maison. En effet, ils ont démontré toute l’ampleur de leur «Sherbylove» dans une performance bien sentie. Portrait d’une sympathique soirée.
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L’ambiance était détendue sous le plafond bleu du Granada. Le public discutait tranquillement lorsque la première partie du spectacle commença. Composé à la base de quatre membres, le duo montréalais Fire/Works reçut une bonne réception de la foule. Avec leur musique, qui n’allait pas sans rappeler Patrick Watson et The Franklin Electric, les deux guitaristes ont bien réchauffé la salle.
Une fois la scène préparée, The Seasons se sont installés, sans bruit sans annonce, pour immédiatement enchaîner deux chansons, dans leur habituel style rétro des années 60. D’abord plus calme, le groupe s’est rapidement montré plus énergique dans leur prestation comme dans leurs interactions avec le public. Les deux chanteurs, les frères Hubert et Julien, maîtrisent l’art d’harmoniser leurs voix, à l’encontre de leurs attitudes disparates sur la scène: si Julien est plus retenu et concentré sur la musique, c’est Hubert qui attire le plus l’attention. Le plus jeune membre du groupe n’hésite pas à discuter avec la foule, à se promener parmi les spectateurs, et va même jusqu’à sauter sur les autres musiciens!
Des balades plus mélodieuses comme Velvet Wedding jusqu’aux «hits» plus endiablés comme Kitsch Trick et Whatever, en passant par quelques reprises (dont une de 50 Cent!), le public s’en est donné à cœur joie pour se lever et taper des mains avec The Seasons, une fois ceux-ci plus à l’aise. Les «shots» de tequila envoyés par une des tables dans la salle ont dû aider…
Le rappel donné, les fans peuvent les retrouver dans le hall d’entrée pour séance photo et dédicace, en bon groupe dévoué. Et quelle dévotion: les cinq jeunes hommes sont restés signer et poser pour tous ceux qui le voulaient. Et encore, lorsque j’ai moi-même approché le groupe et mentionné avoir égaré leur disque, ils n’ont pas hésité à m’en redonner un autre (dédicacé bien sûr).
Les saisons passent et The Seasons repasseront à Sherbrooke éventuellement. Je vous recommande d’être du public, la prochaine fois. Vous passerez une soirée fort agréable.
© Santiago Orozco