AUGMENTATION DES CAS DE TRICHERIE À L’UNIVERSITÉ LAVAL
Dans un article consacré au Soleil, Daphnée Dion Viens signale que 105 cas d’infractions relatives aux études ont été relevés en 2012-2013, alors que l’année d’avant, ce nombre s’élevait à 56. Elle remarque par ailleurs que les infractions les plus fréquentes sont le plagiat, l’obtention d’une aide non autorisée ou bien le fait de regarder sur la copie d’un autre étudiant. S’ils sont pris en flagrant délit, les étudiants de Laval s’exposent à une période de « probation » où des sanctions plus sévères s’appliquent s’ils recommencent. De plus, les champions de l’aide-mémoire seraient les étudiants de la Faculté des sciences et génie, où 40 % des cas sont recensés, puis de la Faculté des sciences de l’administration (19 %). Cependant, il faut souligner que ces facultés sont numériquement plus importantes que les autres, ce qui influence de facto les statistiques. Enfin, avant de tirer le constat que l’on triche plus aujourd’hui qu’avant, Daphnée Dion Viens insiste sur le fait qu’il y a une plus grande vigilance qu’avant et qu’en conséquence, il est logique que l’on repère de plus en plus de cas.
L’UDES EN TÊTE AU SHELL ECO-MARATHON AMERICAS
Lors du Shell Eco-marathon Americas de Houston au Texas, le véhicule électrique E-Volve, mené par un groupe d’étudiants en génie électrique, en génie informatique et en génie mécanique a raflé la victoire. Se distinguant dans la catégorie concept urbain/batterie électrique, ils ont surpassé les résultats des années précédentes tout en décrochant la palme du meilleur esprit sportif de la compétition en venant en aide aux autres équipes en résolvant des problèmes techniques d’ingénierie ou en donnant des pièces. Le projet E-Volve prévoit la conception, la fabrication, l’assemblage et l’évaluation d’une voiture urbaine monoplace à propulsion électrique afin de prendre part à la compétition Shell Eco-marathon, volet Concept urbain. Le plus gros du projet consiste à concevoir et à fabriquer un moteur, une carrosserie et un châssis sur mesure.
6e COLLOQUE SUR L’ÉCODÉVELOPPEMENT DES INSTITUTIONS D’ENSEIGNEMENT DU QUÉBEC EN VUE
Organisé en collaboration avec l’AQPERE et PACTE 2D, l’Université de Sherbrooke sera l’hôte du 6e Colloque sur l’écodéveloppement des institutions d’enseignement du Québec les 29 et 30 mai prochains. Ce sera l’occasion de partager des expériences et des expertises relatives à l’intégration de l’environnement et du développement durable dans la mission des maisons d’enseignement. Des avancées conséquentes ont été réalisées ces dernières années, mais une réelle institutionnalisation des pratiques exemplaires doit être mise en place en prenant soin de les traduire dans les programmes d’enseignement, les activités de recherche, la gestion et l’aménagement des campus, ainsi que les services à la collectivité. Ce colloque est ouvert à tout le monde, mais s’adresse plus spécifiquement aux membres des directions, au personnel enseignant, au personnel de soutien, aux étudiantes et étudiants et aux professionnels de l’environnement et du développement durable.
J’AI LE « KICK » POUR LES TIC
Lors du 2e J’ai le « KICK » pour les TIC du 30 avril dernier de l’École de technologie supérieure de Montréal, l’Université de Sherbrooke a contribué au succès de l’évènement mettant en valeur les programmes et les carrières en technologies de l’information et des communications (TIC) auprès des jeunes. Trois diplômés de l’université au baccalauréat en sciences de l’image et des médias numériques, une formation unique au Canada, étaient sur place pour présenter aux élèves de secondaire 3 à 5 un projet d’étude des plus inspirants. Michael Bernier, Louis-Philippe Ledoux et Charles Landry-Forcier ont présenté leur projet de fin d’études : la détection d’une personne à l’aide d’une caméra infrarouge, pour ensuite la séparer de son environnement. Cela permet d’intégrer la personne à diverses scènes virtuelles (en 2D) dans lesquelles elle peut interagir de diverses façons avec son corps. Les nombreux ateliers interactifs du salon ont d’ailleurs été grandement appréciés par les quelque 400 élèves d’écoles secondaires de Montréal s’étant déplacés pour l’occasion.