Vos bonnes nouvelles environnementales 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard

La crise environnementale actuelle multiplie les mauvaises nouvelles climatiques, ce qui accentue l’écoanxiété chez bon nombre de personnes.  

Le Collectif a décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète. 

Penser aux insectes pollinisateurs 

Saviez-vous que 35 % de notre garde-manger dépend des insectes pollinisateurs ? Sans leurs services de pollinisation, on pourrait voir disparaître certains aliments essentiels à notre alimentation. Le Défi Pissenlits et le Mai sans tondeuse sont des mouvements qui existent depuis quelques années au Québec pour supporter les insectes pollinisateurs et les aider à se remettre sur pattes après un long hiver.  

Il faut apprendre à tolérer les pissenlits, selon le professeur Guillaume Grégoire, spécialiste de l’amélioration des pratiques horticoles en milieu urbain au Département de phytologie de l’Université Laval. 

« Déjà, depuis près de 20 ans au Québec, on a des réglementations sur l’utilisation des pesticides sur le gazon. Depuis quelques années, les gens sont plus sensibilisés, surtout au mois de mai, parce que c’est à cette période de l’année que les pissenlits deviennent une source importante de nourriture pour les pollinisateurs après un long hiver. » 

Cependant, M. Grégoire incite les gens à penser aux pollinisateurs durant toute la saison de croissance en plantant d’autres plantes qui les attirent dans nos aménagements paysagers ou sur nos balcons. Également, au lieu de mettre des graines de pelouse quand on a des coins dégarnis sur le terrain, penser à mettre du trèfle dont les fleurs sont prisées par les insectes pollinisateurs.  

« Il y a toujours des gens pour s’occuper des abeilles à miel et refaire des colonies au besoin. Mais les espèces qui sont préoccupantes, ce sont plus les pollinisateurs sauvages qui sont souvent solitaires, moins visibles et plus petits, qui vont se nicher dans des cavités dans le sol par exemple et dans le bois mort, note Guillaume Grégoire. Les efforts de conservations sont plus dirigés envers ses pollinisateurs là. » 

Les pollinisateurs sont essentiels pour le maintien de la diversité des cultures dans le monde entier. Ils garantissent l’équilibre de l’écosystème qui est crucial pour la chaîne alimentaire mondiale dans laquelle se trouvent les producteurs et les consommateurs. En effet, les plantes produisent de la matière organique, les herbivores mangent les plantes, les carnivores mangent des animaux, et les organismes en décomposition se nourrissent de matières organiques mortes. 

Si les insectes pollinisateurs venaient à disparaître, une grande majorité des plantes à fleurs disparaîtraient également, ce qui aurait des conséquences sur la nourriture des animaux élevés en agriculture qui perdrait en qualité. En effet, les qualités organoleptiques de la viande et du lait sont corrélées à la qualité de l’alimentation, c’est-à-dire à la diversité de plantes à fleurs. Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour lutter contre la disparition des insectes pollinisateurs, nos rendements agricoles seraient très impactés, mettant ainsi en péril notre propre subsistance.  

Sept pays génèrent toute leur électricité à partir de sources renouvelables 

L’Albanie, le Népal, le Paraguay, l’Éthiopie, la République démocratique du Congo, le Bhoutan et l’Islande fonctionnent à présent entièrement à l’aide d’énergies renouvelables.  

L’Albanie utilise des panneaux solaires, car en raison des nombreuses heures d’ensoleillement que connaît le pays, il est plus logique d’avoir recours à ce type d’énergie plutôt qu’aux autres.  

Grâce à ses multiples rivières et ses montagnes — les plus hautes au monde —, le Népal a pu se doter d’un système d’hydroélectricité. Ce type d’énergie permet au pays de consolider ses liens économiques avec ses voisins grâce à la coopération énergétique avec la Chine, l’Inde et le Bangladesh. 

Le Paraguay peut également user d’hydroélectricité grâce à la rivière Río Paraguay, qui se trouve être le cinquième plus grand cours d’eau en Amérique du Sud, ainsi qu’à la rivière Rio Paraná, la deuxième plus longue rivière en Amérique du Sud. 

L’Éthiopie, quant à elle, a recours à un mélange de 95,9 % d’hydroélectricité, 3,9 % d’énergie éolienne et 0,2 % d’énergie solaire. 

L’hydroélectricité est également l’avenue prisée par la République démocratique du Congo (RDC), car le fleuve Congo est exploitable à 100 000 MW qui sont répartis sur plus de 780 sites dans 145 territoires et 76 000 villages. La RDC utilise également la biomasse, l’éolien, le solaire, le biogaz et le biocarburant. 

Le Bhoutan est un des trois seuls pays au monde avec un bilan carbone négatif puisqu’il piège plus de carbone qu’il n’en émet. Le pays exploite l’énergie solaire de façon complémentaire à l’hydraulique. Le bilan négatif est réalisable grâce à sa capacité hydroélectrique et à ses forêts tapissant près de 71 % de son territoire. 

Finalement, l’Islande a recours elle aussi à l’hydroélectricité que permet la fonte des neiges et des glaciers. Le pays utilise également les ressources géothermales grâce à sa zone volcanique très active qui produit énormément de chaleur. 

La vente des produits à base de plantes augmente en Europe 

Lidl, une entreprise allemande de commerce au détail de produits alimentaires, affirme voir une augmentation de 30 % de ses produits véganes depuis le mois d’octobre 2023. On remarque cette croissance depuis la création de la disparité des prix de la viande et des alternatives faites à base de plantes.  

D’ailleurs, l’entreprise a annoncé en février de la même année qu’elle réduirait sa quantité de produits animaux et croîtrait ses produits végétaliens. Ces produits, au nombre d’une cinquantaine, comprennent le lait d’avoine, la pizza, le fromage, le tofu et la viande hachée. De plus, les productions de Lidl sont aussi neutres en carbone, par la production de produits végétariens et végétaliens et par les émissions de gaz à effet de serre engendrées par la production et la transformation de ces produits qui sont compensées. La compagnie allemande a lancé sa propre gamme à base de plantes dans toute l’Europe en 2021.  

L’Allemagne met son énergie sur la transition vers des sources durables de protéines. On y remarque d’ailleurs une baisse record de la consommation de viande. 


Crédits: Apiculture

Frédérique Richard
Infographiste et gestionnaire web | Website | + posts

Passionnée des sciences humaines, des arts visuels et de l’environnement, Frédérique, finissante au baccalauréat en communication appliquée, s’intéresse au design et aux médias d’informations. 

Infographiste, gestionnaire web et photographe pour Le Collectif, elle désire partager son art. 

Aimant s’impliquer au sein de la communauté étudiante, elle a effectué un stage auprès de la radio universitaire CFAK 88,3 et réalise présentement un microstage pour la Coopérative La Déraille. 

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website | + posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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