Au-delà du sport 

Par Julien Moslener, correspondant V&O  

Alexandra Bonenfant, athlète en tennis chez le Vert et Or, a découvert sa passion aux côtés d’un pilier dans le milieu, Jacques Hérisset.  

Dans la vie de tout athlète, il vient un moment de questionnement lorsqu’il est question de passer au niveau supérieur. Au sein des équipes sportives différentes de l’Université de Sherbrooke, le processus de recrutement diffère d’un sport à un autre. Au tennis, par exemple, dans la majorité des cas, les athlètes arrivent sur le campus sans vraiment savoir s’ils pourront pratiquer leur sport au niveau universitaire.   

Cette semaine, Le Collectif a eu l’occasion de s’entretenir avec une étudiante en environnement et recrue au sein de l’équipe de tennis du Vert et Or. Découvrons ensemble l’envers du décor d’un athlète universitaire.   

Dans la grande région de la capitale nationale, les adeptes du tennis ne manquent pas d’école de perfectionnement. Tout comme plusieurs de ses pairs de la région, Alexandra Bonenfant, athlète en tennis chez le Vert et Or, a découvert sa passion aux côtés d’un pilier dans le milieu, Jacques Hérisset. Dès son jeune âge, Alexandra était déjà bien entourée, s’entraînant dans une des cinq meilleures académies de tennis au pays, selon Tennis Canada. D’ailleurs, c’est la même académie qui a formé une certaine vedette du tennis québécois, Félix Auger-Aliassime.    

C’est après une pause de près de trois ans au secondaire qu’Alexandra a confirmé son amour pour le tennis, rejoignant finalement les rangs des Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy. Or, son choix de destination, lorsque vient le temps de prendre la direction de l’université, s’est arrêté sur le programme académique plutôt que le volet sportif.    

Arrivée avec le Vert et Or   

C’est en sciences de l’environnement que la joueuse de tennis du Vert et Or a finalement arrêté son choix. « Sherbrooke, c’est tellement une belle université verte, tellement de comités, de projets. » L’emplacement de l’Université, directement au cœur d’une réserve naturelle universitaire (Mont-Bellevue), a aussi été un facteur dans sa décision de venir poursuivre ses études sur le campus de l’Université de Sherbrooke.   

C’est seulement qu’après être arrivée à Sherbrooke, que l’athlète tenta de rejoindre le club de tennis du Vert et Or. Comme mentionné plus haut, au tennis, les athlètes arrivent, pour la plupart, sur le campus sans vraiment savoir s’ils pourront ou non pratiquer leur sport au niveau universitaire. C’était donc la situation dans laquelle s’est retrouvée Alexandra en début d’année. Or, sa passion et sa détermination lui auront valu une place au sein de l’équipe.   

Son manque d’expérience en compétition, en comparaison avec les autres joueuses, n’a pas du tout été un facteur, même qu’elle se sent à sa place, ici. « Je ne me sens pas avoir une pression négative sur moi. Félix (Ostiguy), c’est vraiment un bon entraîneur, il nous pousse à nous surpasser. » Joueuse recrue cette année, Alexandra a encore des choses à prouver si elle veut être sur l’alignement régulièrement, mais le cœur et la passion sont au rendez-vous.    

L’environnement au cœur des préoccupations   

Au niveau académique, c’est la même histoire. Sa passion pour l’environnement et pour le développement durable sont des atouts qui lui permettent de s’impliquer aisément comme ambassadrice des réseaux sociaux au Centre universitaire de formation en environnement ainsi que comme membre du CE du regroupement Campus Durable. Peut-être aurez-vous remarqué sa dernière initiative qui était de remettre sur pied le livre-service ? Un concept étonnant, qui s’apparente au concept du Frigo Free Go sur le campus, mais qui vise l’échange de livre. Tu en prends un, tu en laisses un.   

Elle reconnait tout de même qu’il est difficile de faire changer les opinions, mais pour elle, depuis qu’elle a commencé son baccalauréat à Sherbrooke, ce n’est plus la même histoire. « Je trouve qu’être dans le bac, ça te donne une certaine crédibilité qu’il est compliqué d’aller chercher, simplement avec des attitudes pro-environnementales. » Cependant, les réalités ne sont pas les mêmes dans toutes les facultés sur le campus, et certaines opinions sont ancrées plus profondément que d’autres.   

Dans sa cohorte au Centre de formation en environnement, seulement une vingtaine d’étudiantes et d’étudiants ont choisi le même programme. Pour Alexandra en revanche, le nombre de personnes étudiantes à ses côtés n’est pas un problème, mais plutôt un beau défi. « C’est tous des gens comme moi, des gens motivés et qui à la fin de leur bac, vont aller chacun de leur bord et faire quelque chose pour l’environnement. Moi, je trouve que ça a du potentiel, je crois bien fort à tout ça et ça me motive. »  

Mot du correspondant    

Au fil de cette entrevue, nous avons pu découvrir une athlète du Vert et Or très motivée, et qui a le sens de l’implication à cœur. C’est évidemment rafraîchissant de tomber sur des étudiants qui s’impliquent et qui sont motivés de le faire. D’autant plus que ces implications sont essentielles au développement durable du campus de l’Université de Sherbrooke.    

Après les Fêtes, je serai de retour avec d’autres entrevues avec des athlètes du Vert et Or, afin de souligner la contribution des athlètes au sein des différents comités et associations étudiantes.  


  Source: Vert & Or

Scroll to Top