Un pas à la fois : le Relais pour la vie a tenu sa 19e édition à Sherbrooke 

Par Émilie Oliver 

Le Relais pour la vie du cœur des Cantons a tenu sa 19e édition le 14 juin dernier, pour la première fois à la base plein-air André-Nadeau. 

Le 14 juin dernier, pour la première fois de son histoire, le Relais pour la vie du cœur des Cantons s’est tenu à la base plein-air André-Nadeau. Cet événement porteur d’espoir visant à honorer les personnes touchées, de près ou de loin, par la maladie, est également une collecte de fonds importante pour la Société canadienne du cancer (SCC), afin de financer la recherche pour la lutte contre le cancer. 

Un événement qui « se vit plus qu’il ne s’explique » 

Cet événement rassembleur pour la communauté « témoigne de la résilience collective » , explique Marie-Pier Labonté, coordonnatrice du comité organisateur, une des nombreuses raisons qui l’ont poussée à s’impliquer auprès du Relais pour la vie depuis l’âge de neuf ans. « Au début, raconte-t-elle, ce n’était même pas pour une raison personnelle. Je trouvais juste que c’était un bel événement. » Ce n’est que plus tard, lorsque son grand-père est décédé du cancer, que l’engagement a pris une toute autre dimension. 

Une implication 100 % bénévole 

L’événement est entièrement porté par un comité de bénévoles, soutenu par la Société canadienne du cancer (SCC). Cette année, le comité comptait huit membres, principalement des jeunes. La pandémie de COVID-19 ayant été difficile pour l’événement – et pour son comité organisateur – le recrutement devient de plus en plus compliqué. « On a dû repartir presque à zéro cette année. On a recruté autour de nous comme on pouvait », explique Marie-Pier. 

Malgré les embûches de recrutement, le dur travail du comité, en plus de la participation impressionnante de la communauté estrienne, aura permis d’amasser plus de 130 000 $ qui ont été remis à la Société canadienne du cancer (SCC) pour soutenir la lutte contre la maladie. 

Un vent de renouveau pour le Relais Estrien 

Au fil des ans, l’événement a grandement évolué, notamment en 2021, lorsque les Relais pour la vie de Sherbrooke, Magog, Coaticook et Granby se sont regroupés en raison de la pandémie pour former le Relais pour la vie du cœur des Cantons. Cette fusion a permis de maintenir l’esprit de solidarité et de collecte de fonds malgré les restrictions sanitaires. 

Si les Relais ont perdu en popularité depuis la pandémie, la volonté du comité organisateur de faire de cet événement un moment de solidarité communautaire important n’a pas pour autant reculé. En effet, ce dernier souhaite, depuis quelques éditions, repenser l’événement pour y apporter un vent de fraîcheur. 

Le changement de site, c’est-à-dire de quitter le parc Jacques-Cartier pour la base André-Nadeau, s’inscrivait dans cette volonté de renouveau. « C’est un lieu qu’on trouvait plus chaleureux, plus naturel. Et ça correspond bien au message qu’on veut transmettre : l’importance des saines habitudes de vie. » 

Rappelons que l’étude ComPARe (Canadian Population Attribuable Risk of Cancer), dirigée par la SCC a révélé que plus de 40 % des cancers pourraient être évités en réduisant les facteurs de risque liés au mode de vie, à l’environnement et aux agents infectieux. Parmi ceux-ci, on compte le tabagisme, l’inactivité physique, l’excès de poids, une faible consommation de fruits et légumes et l’exposition excessive au soleil. 

S’impliquer même en étant aux études 

Bien que l’édition 2025 soit maintenant passée, les personnes souhaitant s’impliquer pour l’année prochaine pourront le faire : l’inscription est gratuite. Il est fortement encouragé que chaque personne participant au Relais recueille au moins 150 $. Cependant, il n’y a pas d’exclusion pour les personnes n’atteignant pas ce montant « l’important, c’est de faire son possible, explique Marie-Pier. Même partager son lien de collecte sur Facebook peut donner des résultats étonnants. » 

Même les personnes étudiantes qui ne demeurent pas à Sherbrooke pour l’été pourront s’impliquer, soit en participant à un Relais organisé dans leur région, ou avec un programme alternatif : le Relais à ma façon. « C’est une formule flexible. Tu organises ton propre Relais, à ta manière, où tu veux, quand tu veux. » 

Ce modèle s’avère fort intéressant pour la communauté étudiante en stage ou à l’extérieur de la région pour l’été. Que ce soit une marche en solo, en famille ou entre amis, le but demeure le même : soutenir la lutte contre le cancer. 

Appel à la communauté étudiante 

Au-delà d’un soutien monétaire, la communauté étudiante peut également s’impliquer auprès de la cause en se portant volontaire pour intégrer le comité organisateur du Relais pour la vie au cœur des Cantons. 

Le comité organisateur lance l’appel : il a besoin de relève. « Les besoins sont variés, mentionne Marie-Pier, logistique, communications, commandites, finances… » Aucun profil n’est exclu, et chaque heure donnée pour la cause est précieuse. « Il faut surtout des gens motivés, soutient la coordonnatrice. On est bien accompagnés par la SCC, donc même sans expérience, c’est possible de s’impliquer. » 

Les personnes intéressées peuvent s’adresser au comité organisateur directement par l’entremise des réseaux sociaux du Relais pour la vie du cœur des Cantons. 

LÉGENDE : Le Relais pour la vie du cœur des Cantons a tenu sa 19e édition le 14 juin dernier, pour la première fois à la base plein-air André-Nadeau. 

Émilie Oliver
Cheffe de pupitre SPORTS ET BIEN-ÊTRE at Journal Le Collectif  sport.lecollectif@usherbrooke.ca  Web   More Posts

Sportive depuis son plus jeune âge, Émilie a à coeur la santé, le sport et le bien-être. Elle a obtenu son baccalauréat en communications appliquées en 2021 tout en étant étudiante-athlète auprès du V&O Rugby. Elle poursuit ses études au certificat en langues modernes. 

Fervente des sports émergents, elle s’efforce de porter l’attention de la communauté étudiante vers les nouvelles disciplines, tout en mettant en lumière les sports établis et populaires. Elle est fière de pouvoir mettre son grain de sel à la section Sports et Bien-être depuis déjà quelques années. 

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