Une étoile qui brille dans l’ombre 

Par Alexia Santos 

Jake Evans, bien que repêché 207e en septième ronde, a réussi à solidifier sa place au sein de la plus vieille organisation de la LNH, et signe un nouveau contrat de 2,85 millions de dollars. 

La Ligue nationale de hockey est extrêmement compétitive et regorge de talents hors pair. Les joueurs non repêchés en première ou deuxième ronde sont souvent vus comme moins importants que le reste de leurs compatriotes. Jake Evans prouve le contraire.  

Avant de devenir un joueur essentiel pour le Canadien de Montréal, Jake Evans a gravi les échelons pour, un jour, se rendre à la Ligue nationale de hockey (LNH). Avant tout cela, le natif de Toronto a commencé son développement en jouant pour les Buzzers de St. Michaels dans la ligue de hockey junior A de l’Ontario. L’année 2013-2014 a été particulièrement spéciale pour le futur numéro 71. Il a non seulement fini avec 63 points à sa fiche, mais il a aussi exaucé le rêve de tout petit garçon : être repêché dans la Ligue nationale en 2014, à Philadelphie.  

Il a cependant fallu attendre jusqu’à la septième ronde et le choix 207 pour entendre le nom de Jake Evans. Avoir été choisi aussi tardivement n’a pas empêché le futur centre de la Sainte-Flanelle de fleurir tout en beauté avec l’Université Notre Dame en Indiana dans la NCAA pour quatre saisons complètes. En plus d’avoir récolté 138 points au total, il a eu la chance d’être capitaine des Fighting Irish lors de sa dernière année. Il a aussi mené son équipe à la finale du classique Frozen Four. C’est pendant ces années qu’il a pu perfectionner son art du désavantage numérique. 

Après ces succès au niveau universitaire, c’était le moment de faire le saut chez les professionnels. Il a disputé son premier match avec le Bleu Blanc Rouge le 6 février 2020. Quelques jours plus tard, il marque son premier but en carrière contre les Coyotes de l’Arizona au Centre Bell.  

L’autre côté du joueur de hockey  

Ce n’est pas tout le monde qui peut dire qu’il est à la fois un joueur de hockey professionnel pour le Canadien de Montréal et détenteur d’un diplôme en gestion-conseil d’une des écoles de commerce les plus primées des États-Unis. Jake parle ouvertement de son passage à Notre Dame. « Avoir ce diplôme va vraiment m’aider plus tard, une fois que j’aurai terminé le hockey. C’est vraiment un grand accomplissement. » 

Les efforts portent fruit  

Depuis le début de sa carrière avec le grand-club, il est aimé de tous. C’est un jeune vétéran et il est un excellent mentor pour les jeunes qui effectuent leurs premiers coups de patin sur la patinoire du Tricolore. Tout ça explique pourquoi les dernières semaines ont été angoissantes pour l’attaquant qui était rendu à négocier un nouveau contrat. Il joue un rôle difficile au sein du CH qui est d’être un attaquant de style défensif qui excelle en désavantage numérique. Plusieurs équipes rêvent d’avoir ce style de joueur couramment surnommé « le couteau suisse ».  

Finalement, après de longues négociations, le Canadien fut en mesure de s’entendre avec lui en offrant un contrat d’une valeur de 2,85 M$ annuellement pour une durée de quatre ans. « Je sais quelle est ma place au sein de cette équipe. Je suis respecté par mes coéquipiers et je sens que je peux franchir une autre étape dans mon rôle de leader », souligne Jake Evans, tout souriant, lors de la signature du contrat. 


Crédits : David Kirouac

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