Par Alexia Santos

La Formule 1 est un monde d’adrénaline, de prestige et de pure compétition. Cette saison va être teintée de rebondissements, de changements et de rivalités au sommet. Elle va accueillir cinq nouveaux visages et revoir des vétérans, mais avec de nouvelles écuries.
Cette saison sera prometteuse autant pour les pilotes que pour les partisans, car intensité, passion et fierté vont être au rendez-vous.
Laisser place à la jeunesse
Oliver Bearman, Andrea Kimi Antonelli, Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Isack Hadjar. Ce sont les noms des cinq recrues qui rejoignent les rangs de la Formule 1 en 2025. Un siège au sein de cette branche du sport automobile n’est jamais garanti. Voici le point en commun qui rallie tous ces jeunes conducteurs : prouver qu’ils ont leur place au sein de leur écurie respective.
La première recrue de cette liste est Bearman qui a 19 ans. Il est d’origine britannique et a fait des apparitions en F1 la saison passée pour Ferrari et pour l’écurie qui lui offre sa chance cette saison, Haas. Il avait été flamboyant en récoltant au moins un point lors de chacune des courses auxquelles il a pris part.
Pour ce qui est d’Antonelli, il sera le plus jeune pilote au sein du paddock, âgé de seulement 18 ans. Il est d’origine italienne et sera le nouveau coéquipier qui aura la lourde tâche de remplacer un pilote légendaire chez Mercedes, Lewis Hamilton.
Dans le cas de Bortoleto, pilote brésilien champion de Formule 3, âgé de 20 ans, il pilotera pour Stake Sauber qui va devenir Audi en 2026. C’est un pilote qui a évolué au sein du programme junior de McLaren. Toutefois, puisqu’elle n’a pas de siège à combler, l’écurie anglaise le laisse continuer son développement ailleurs.
Ensuite, Doohan, 22 ans, vient d’Australie. Il était pilote réserviste pour Alpine lors de la dernière saison. L’administration de l’écurie française a profité du départ d’Ocon pour lui offrir cette promotion.
En outre, la dernière recrue est Hadjar, un pilote franco-algérien qui va conduire pour Racing Bulls, l’écurie junior de Red Bull Racing. Âgé de 20 ans, il est vice-champion de Formule 2 et faisait partie du programme junior de Red Bull.
Une légende rencontre une autre légende
Un changement monumental pour l’histoire de la course automobile. Le septuple champion du monde a décidé de quitter l’écurie avec laquelle il a gagné six championnats du monde, Mercedes. Lewis Hamilton se dirige plutôt vers la Scuderia Ferrari qui est une écurie hors pair avec une histoire phénoménale. Elle est aussi la plus grande rivale de Mercedes. « C’est un tout nouveau chapitre, déclare le quadragénaire. Les chapitres précédents ont été aussi géniaux qu’ils auraient pu l’être. J’ai vraiment l’impression d’être là où je suis censé être. » Le pilote britannique, qui a célébré ses 40 ans au mois de janvier, se dit encore allumé par le désir de la course et un potentiel huitième championnat du monde. Il va faire équipe avec le pilote monégasque Charles Leclerc. Comparativement à son nouveau coéquipier, ce dernier est toujours en quête de son premier titre de champion du monde.
Une chaude lutte à prévoir au sommet de la grille
Comme tout bon sport, il existe des rivalités au sein même de l’exclusif groupe des 20 pilotes. La rivalité principale est entre le champion actuel Max Verstappen et celui qui lui a livré une excellente bataille pour le championnat des pilotes l’an dernier, Lando Norris. Celui qui conduit pour la plus récente écurie championne McLaren cherche à remporter un premier titre de champion du monde. « J’ai eu une bonne année, mais il était clair que je devais m’améliorer dans plusieurs domaines, notamment dans la lutte contre Max, mais je ne vais pas seulement me battre contre lui cette saison. Je vais m’assurer d’être prêt à intensifier mes efforts », déclare Lando Norris. Il est passé à seulement 64 points de rafler le titre au pilote néerlandais. L’écurie basée à Woking en Angleterre est une des rares écuries ayant gardé le même duo de pilote : Lando Norris et Oscar Piastri. Comparativement à son compétiteur, Red Bull a dit au revoir au pilote mexicain Sergio Pérez pour donner la chance à celui qui coursait pour leur club-école, Liam Lawson, qui est néo-zélandais. Est-ce que ce changement va affecter les performances et la culture de l’équipe et donner l’avantage à McLaren?
Crédit : Sam Bloxham