Par Alysée Lavallée-Imhof
Gadoue, p’tit rhume, pis jeans qui collent à la peau. Trois expressions qui résumeront certainement le bonheur matinal de bien des étudiants qui attendront patiemment le bus dans quelques semaines, frigorifiés. Pis bonne chance surtout, si elle vous file devant le nez, parce qu’elle est pleine d’étudiants pressés de se rendre sur le campus. Ou pire, si elle omet de passer vous prendre, car elle n’a su affronter la montée terrible de la King.
Pis là, collés comme des sardines, comme des piquets sur l’bord de la route ou des popsicles dans un congélo, ils vont maudire les matins de janvier bien froids. Ainsi débute le désenchantement après quelques premiers mois heureux et sans heurts dans la belle ville de Sherbrooke.
La solution : le vélo. Pour transformer le quotidien de « Gadoue, p’tit rhume, pis jeans qui collent à la peau », en « Glace noire, neige, noirceur » peut-être, mais certainement, vos matinées seront beaucoup plus intrépides et mouvementées.
Parce qu’après tout, une bonne ride de vélo réveille bien plus qu’un infect café instant, et vous pouvez oublier les heures au gym après les cours. Sans oublier que si on calcule le temps de trajet du bus, qui s’arrête hélas toutes les deux minutes pour prendre d’autres usagers, et le temps passé à attendre ledit bus, en maudissant le ciel d’avoir oublié vos mitaines, vous serez plus vite en salle de cours. La frustration en moins. Sans oublier que nombreux sont les automobilistes qui doivent chercher patiemment un stationnement le matin, se retrouvant souvent aux confins du parking G.
Opter pour le vélo, à des fins utilitaires, c’est prendre un grand bol d’air chaque matin, en vitesse, pour arriver frais et dispo en cours. Avec en prime un p’tit merci de notre belle planète.
Alors, envie d’en savoir plus? La coopérative La Déraille vous donne rendez-vous à l’Agora du Carrefour de l’information (B-2002), entre 12 h 05 et 13 h 20 le 24 novembre, pour une formation sur le vélo « hivernal », en compagnie de Marie-Josée et Rémi, deux cyclistes d’expérience. Ces deux pédaleux hivernaux vous expliqueront l’utilité pratique des garde-boue, mais aussi comment entretenir son vélo en hiver, les pour et contre des différents types de pneus ainsi que les techniques « sapin de Noël » et « couche d’oignon » qui assurent un maximum de visibilité, de sécurité et de confort. Leurs astuces et leurs témoignages sauront vous convaincre d’adopter le vélo au quotidien. En bref, ça promet!
En plus : un p’tit 10 piasses suffira pour vous rendre membre à vie de la coopérative, qui offre d’avril à novembre de précieux outils pour réparer votre vélo, en compagnie de bénévoles passionnés, et offre tout au long de l’année des ateliers divers. Autrement, le coût de l’activité est gratuit pour les membres et de cinq dollars pour les non-membres.
Selon Vélo Québec, quelque 180 000 Québécoises et Québécois bravent courageusement nos routes enneigées chaque année. Et vous, ferez-vous partie du nombre cette année?
Crédit photo © Huffington Post Quebec