Par Marc-André Lafrance
Quand on rentre dans l’agora de la résidence du G13, on remarque sur la scène plusieurs instruments. Tout d’abord, une basse à huit cordes, dont quatre de guitare. Puis, soutenue par un socle, une basse, à huit cordes elle aussi, surplombée d’un gant orphelin. Sur le sol, plusieurs pédales, chacune ayant sa fonction prédéfinie.
Cependant, on ne retrouve qu’un seul micro sur cette petite scène, alors que le nom de l’artiste nous inviterait à penser qu’il s’agit au moins d’un trio. Et non! C’est dans cette spécificité que se trouve l’effet « wow » de Charley : il fait tout lui-même. Bassiste et guitariste de talent, il invitait donc les étudiants et résidents de l’Université de Sherbrooke à rentrer dans son univers le temps d’une soirée.
Que retrouve-t-on dans l’univers de Charley et de ses basses? Tout d’abord, des paroles ludiques qui racontent l’histoire d’un ours, d’un raton laveur, ou encore la perdition de l’Homme viril tel qu’il fut lorsqu’il mangeait sa viande crue directement après l’avoir chassée. On retrouve aussi plusieurs reprises de chansons connues, comme Femme libérée, I Will Survive, ou encore Everybody Knows, un hommage au grand Leonard Cohen qui nous a quitté la semaine dernière. Mais ce que l’on retrouve surtout dans cet univers, c’est un complice qui aime faire rire son public, et qui aime rire avec lui à son tour. Charley, c’est un musicien de grand talent, qui vous fera douter longtemps de votre coordination.
C’est donc un spectacle tout en rire et en musique basse qui fut offert aux étudiants présents lors du spectacle, gracieuseté de l’Association générale des résidents de l’UdeS (ARIUS) et d’Arrière cours. Parions qu’avec son énergie, son talent et ses chansons comiques, Charley a surement dû se faire de nouveaux fans.
Crédit photo © Marc-André Lafrance