Valérie Plante dit difficilement au revoir à la mairie en 2025 

Par Justine Danis 

En vue des prochaines élections municipales et fédérales, qui auront lieu en 2025, la scène politique est submergée d’annonces de politiciens quant à leur carrière. Dernièrement, plusieurs élus ont pris la parole dans les médias pour annoncer qu’ils ne se représenteront pas pour un prochain mandat. C’est au tour de la mairesse Valérie Plante d’annoncer que ce sera son dernier mandat à la tête de la métropole. 

On pense notamment à Pablo Rodriguez, qui quittera le navire pour mener la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ). Cette semaine, Marie-Claude Bibeau, ministre du Revenu national, a annoncé se présenter comme candidate à la mairie de Sherbrooke. De plus, Marwah Rizky, députée pour le PLQ, a surpris la presse en annonçant qu’il s’agissait de son dernier mandat. Valérie Plante, première femme mairesse de Montréal, a convoqué un point de presse le 22 octobre pour faire son discours quant à son départ d’ici les prochaines élections. 

La politique c’est énergivore 

Valérie a donc annoncé lors de son point de presse qu’elle ne demandera pas un troisième mandat au montréalais. « C’est une décision déchirante parce que ma job, je l’aime ! Ceux et celles qui me connaissent le savent quand je commence quelque chose, je le finis. Dernièrement, j’ai réalisé que je n’étais pas capable de garantir au montréalais quatre autres années avec le même niveau d’énergie que j’ai toujours donnée. » 

Elle a tout de même été rassurante pour ce qui l’attend dans les 12 prochains mois. Elle réitère qu’elle aura la même fougue jusqu’à son départ. Régis Labeaume, l’ancien maire de Québec, a commenté cette nouvelle. Il était très content pour elle. Selon lui 2 mandats comme mairesse d’une métropole ça lui semblait bien suffisant, a-t-il dit à Radio-Canada. 

Le 9 septembre dernier, Mme Plante avait pourtant dit vouloir se représenter. Alors, cette convocation a plus qu’étonné la galerie. Elle a eu un beau parcours au sein de Projet Montréal. Elle a accompli plusieurs tâches en occupant le rôle de conseillère du district Sainte-Marie en 2013, ce qui l’a conduite au poste de cheffe de ce parti en 2016.  

Elle a tout de même rassuré ces concitoyens en réitérant que les raisons derrière son refus de briguer un 3e mandat n’étaient pas pour des motifs de santé. En d’autres mots, elle ne voulait pas gagner ce poste, ne sachant pas si elle avait assez de jus à donner. En soi, cette décision est légitime, Valérie Plante préfère donc laisser la chance aux coureurs qui seraient en mesure de promettre un effort continu. 

Les maires de Québec et Laval ont, entre autres, salué son engagement à travers leurs médias sociaux. 

Les legs laissés par Mme Plante 

Valérie Plante a détrôné Denis Coderre aux élections de 2017. Depuis, elle a réalisé beaucoup pour Montréal, notamment en termes de mobilité active et de transports collectifs. On lui doit de nombreuses pistes cyclables ainsi que des rues piétonnières qui personnifient les quartiers des arrondissements de Montréal.  On a pu compter sur un effort constant par rapport au verdissement de la ville comme les fameux parcs éponges.  

Elle laissera derrière elle le Plan d’urbanisme et de mobilité de Montréal 2050, qui sera une référence en matière d’aménagement de l’île tout en favorisant une mobilité qui respecte les objectifs d’une transition écologique. 

Il est vrai de dire que son deuxième mandat a été plutôt difficile, avec de nombreux défis survenus, notamment par l’effet de la pandémie. Plusieurs de ces enjeux sociaux étaient, selon elle, la responsabilité du gouvernement du Québec. En mettant de la pression et en demandant plus de ressources, la relation entre Projet Montréal et le gouvernement provincial a été écorchée, explique Hugo Lavallée, analyste à Radio-Canada. 

Qui prendra les rênes?  

Valérie Plante fait cette annonce relativement tôt afin de permettre à son parti, Projet Montréal, de trouver un successeur de façon démocratique. Le poste de chef est donc à pourvoir. Il s’agit d’un siège vacant d’une haute importance. Une course à la chefferie sera donc lancée et ainsi les membres du parti pourront élire leur nouveau meneur. Les rumeurs et les suppositions quanta la succession de Madame Plante sont déjà à leurs combles dans la sphère médiatique.  

 Le nom de Vincent Marissal a fait quelques échos. Le député solidaire, dans Rosemont, a dit ne pas vouloir fermer complètement la porte à cette opportunité. Effectivement, celui-ci a avoué s’être fait approcher par plusieurs membres de Projet Montréal. Luc Rabouin, actuellement maire du Plateau-Mont-Royal, pourrait également être un candidat à considérer. 

Bien que le Nouveau-Brunswick vient d’atteindre un nombre record de femmes élues, plusieurs politiciennes talentueuses ont annoncé quitter la vie politique. Pour des raisons de conciliation travail-famille ou toute autre cause, il est important d’entamer une réflexion par rapport à ce sujet. 


Source: Projet Montréal

Justine Danis
Cheffe de pupitre CAMPUS at Journal Le Collectif  campus.lecollectif@USherbrooke.ca   More Posts

Dynamique et avide de nouvelles aventures, elle plonge avec enthousiasme dans le Collectif en tant que cheffe de pupitre pour la section Campus. Grande passionnée de la vie universitaire, ce poste est pour elle l’occasion rêvée. Après avoir gradué au baccalauréat en science politique, elle entame une maîtrise en communication marketing, afin d’enrichir son expérience acquise dans le secteur municipal. Elle saura mettre en lumière l’Université de Sherbrooke, en romantisant ou en démontrant la réalité du campus d'une manière unique et captivante. Vous découvrirez le campus comme vous ne l'avez jamais vu. 

 

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