Vos bonnes nouvelles environnementales #23 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard    

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.   

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.    

Un premier accord mondial contre les émissions du transport maritime voit le jour 

En 2028, les propriétaires devront changer leurs carburants sous peine d’amendes.

Après 10 ans de négociations, un premier accord mondial couvrant la majorité du transport maritime commercial voit le jour. Dès 2028, les propriétaires de navires devront utiliser des carburants de plus en plus propres sous peine d’amendes, soit 380 $ par tonnes émises. 

Le transport maritime est actuellement responsable de 3 % des émissions mondiales. Cependant, malgré ce bas pourcentage, ce chiffre ne diminue pas avec les années. Ce type de transport est également dépendant des combustibles comme le diesel. Sans oublier que près de 90 % des marchandises internationales sont transportées par bateau et que la demande continue d’augmenter. 

L’argent amassé par les amendes ira dans un fond carboneutre servant à financer les carburants plus écologiques et le soutien aux pays en développement. 

Malgré l’entente, l’Arabie Saoudite, la Russie et une douzaine d’autres États n’appuyaient pas l’accord, mais seront tout de même tenus de la mettre en œuvre puisqu’ils sont membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) des Nations Unies. 

Légende : En 2028, les propriétaires devront changer leurs carburants sous peine d’amendes. 

Le Royaume-Uni teste l’élimination du carbone en l’extrayant de l’eau de mer au lieu de l’air 

SeaCURE, un projet pilote financé par le gouvernement britannique, élimine le carbone de l’eau de mer grâce à un processus d’acidification. Celui-ci sépare l’eau du carbone et réemmagasine ce dernier sous terre. Par la suite, le système renvoie l’eau propre à l’océan pouvant ainsi absorber plus de CO2. 

L’importance du projet vient du fait que les océans absorbent près du quart des émissions du CO2 produit par l’être humain, ils sont donc des puits de carbone naturels importants. Selon les recherches de l’organisation, le projet aurait le potentiel d’éliminer 14 milliards de tonnes de CO2 par an si seulement 1 % de l’eau de mer mondiale à la surface des océans était traité. 

« L’eau de mer contient beaucoup plus de carbone par rapport à l’air, environ 150 fois plus », explique Dr Paul Halloran, chef du projet SeaCURE. 

Le projet pilote de SeaCURE pourrait prendre beaucoup d’ampleur s’il devient alimenté grâce aux énergies renouvelables.  

Les côtes du Royaume-Uni abritent le projet-pilote SeaCURE pour l’élimination du carbone.

Défendre la science 

Des équipes de recherche de la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill, à Montréal, ont lancé une plateforme, SUSANHub.com (Sustainability Academic Network), afin d’aider la communauté universitaire à sauvegarder des données sur les changements climatiques. La base de données permet de centraliser des recherches et des données sur le climat. 

La plateforme a d’abord été créée afin de permettre aux personnes chercheuses et professionnelles du développement durable et des changements climatiques de se connecter entre elles. Depuis quelques semaines, elle a gagné en popularité et est maintenant également utilisée pour protéger les données scientifiques contre les menaces du gouvernement américain. 

Chaque semaine, environ 39 000 universitaires et équipes de recherche se rendent sur la plateforme. Le gouvernement de Donald Trump, rappelons-le, s’est mis à supprimer des données scientifiques de certains sites web. La plateforme permet le téléchargement et le transfert de ces données. 

Ce qu’on peut consulter sur le site SUSANHub.com ? Des données scientifiques sur les feux de forêt, sur la protection des forêts contre les insectes et les maladies, sur les conséquences des changements climatiques dans le domaine agricole, sur les risques d’inondation, sur la pollution plastique des océans ainsi que sur les industries qui émettent le plus de gaz à effet de serre. Autrement, ces données et informations risqueraient d’être perdues. 

Afin de rassembler les données scientifiques environnementales et de développement durable, un groupe de recherche a créé une plateforme pour contrer la disparition de ces données importantes. 

Relance de Consignaction 

Consignaction a relancé ses activités après avoir été mis en pause par le gouvernement. 

Consignaction, pour qui le financement avait été suspendu par des banquiers après que le gouvernement Legault eut ordonné une enquête administrative sur la gestion de l’organisme, a relancé la construction de ses lieux de retour pour les contenants consignés au Québec. L’organisme a trouvé un nouveau bailleur de fonds pour reprendre son projet de 200 millions de dollars. Il peut ainsi reprendre la construction de ses 400 lieux de retour pour les contenants consignés. 

Consignaction devra désormais accélérer la cadence pour atteindre les objectifs fixés par Québec dans le développement de son réseau de lieux de retour. Selon l’organisme, les travaux de construction et d’aménagement de ses lieux de retour ont repris. Cinq nouveaux chantiers viennent d’ouvrir. 

Afin de s’assurer que le réseau de Consignaction soit achevé comme prévu d’ici deux ans, Québec a imposé des échéances à l’organisme pour le développement de ses lieux de retour. Pour être en règle, Consignaction doit en avoir au moins 100 en septembre prochain, 200 en mars 2026, 300 en septembre suivant et 400 en mars 2027. Jusqu’à présent, seuls 49 lieux de retour ont ouvert leurs portes. 

Le règlement prévoit 1200 lieux de retour au Québec dans le cadre d’un système hybride. Consignaction envisage d’ouvrir 400 lieux de retour et 800 autres chez divers détaillants de la province. 


Frédérique Richard
Infographiste et gestionnaire web  frederique.richard2@usherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée des sciences humaines, des arts visuels et de l’environnement, Frédérique, finissante au baccalauréat en communication appliquée, s’intéresse au design et aux médias d’informations. 

Infographiste, gestionnaire web et photographe pour Le Collectif, elle désire partager son art. 

Aimant s’impliquer au sein de la communauté étudiante, elle a effectué un stage auprès de la radio universitaire CFAK 88,3 et réalise présentement un microstage pour la Coopérative La Déraille. 

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif  redaction.lecollectif@USherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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