Un avenir prometteur pour le FIJC 

Par Sarah Gendreau Simoneau 

*Cet article s’inscrit dans une série de textes dédiés à l’information récoltée lors du Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer, où Le Collectif était présent.  

Chaque jour, des conférences ayant lieu à l’église de la municipalité de Carleton-sur-Mer réunissaient beaucoup de public.

Proposées dans plusieurs lieux de présentation et de diffusion au Quai des arts de Carleton-sur-Mer ainsi qu’à l’église de la municipalité, toutes les activités du Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC) attirent chaque année de plus en plus de personnes. Si bien que l’équipe organisatrice doit trouver des solutions afin de combler l’intérêt du public en dénichant des lieux plus vastes pour libérer plus de billets. 

« L’ouverture d’esprit absolument incroyable que tous les festivaliers manifestent par rapport à toutes les propositions qu’on vous fait ! J’ai halluciné quasiment chaque matin, à chaque instant, quand je découvrais que l’église était pleine, qu’on a parlé français, anglais, italien, sous le ciel de Carleton, ça m’a fait vraiment très chaud au cœur », énonce Bertin Leblanc, directeur général du festival en conclusion de la fin de semaine. 

Le parrain du FIJC, Jean-François Lépine, qui a, entre autres, mené les grands entretiens avec Louise Beaudoin et avec Guy A. Lepage, a également tenu à souligner le niveau du festival qui augmente chaque année. « Ce qui est fantastique, c’est qu’on fait ça en s’amusant. […] Et je constate aussi que ceux qui sont venus une première fois, la première année, reviennent chaque année. On voulait que le public comprenne mieux les médias et participe à ça. » 

Jean-François Lépine, parrain du FIJC, a pris la parole lors de la dernière activité du festival en plus d’animer deux grands entretiens au courant de celui-ci.

Une quatrième édition à venir en 2026 

Le comité travaille déjà sur une quatrième édition qui aura lieu en mai 2026, lors de la fin de semaine précédant la Journée nationale des patriotes. L’engouement marqué du public ainsi que des journalistes et spécialistes participant aux panels et discussions garantissent à l’équipe encore un succès pour l’an prochain. « On veut miser d’abord et avant tout sur la pérennité du festival plutôt que sur la croissance », énonce M. Leblanc. 

Il ajoute que le but est de garder l’atmosphère sympathique de l’événement et rendre le festival accessible. « On a un peu paniqué le 4 avril quand on a vu que 2000 billets avaient disparu en une heure. Il a fallu ajuster la jauge ! »  

La dernière activité du FIJC 2025, nommée « La parole est à vous : quel festival pour 2026 ? », invitait l’équipe du festival et le public à une rencontre afin de penser à la prochaine édition.  

Au micro s’alternaient commentaires élogieux et propositions pertinentes. Les gens ont été charmés du début à la fin par la générosité des panélistes. « C’est fascinant et extraordinaire d’avoir ces contacts directs avec eux », mentionne un citoyen.  

Le public a pu faire ses commentaires et ses propositions dans le cadre de l’activité « La parole est à vous : quel festival pour 2026 ? »

« On se pince encore d’avoir ça à Carleton, c’est incroyable de recevoir tous ces gens-là à la maison, en Gaspésie », renchérit une autre personne alors que beaucoup s’entendent pour dire que l’accueil était « fantastique ».  

Pour les propositions, elles allaient dans tous les sens, passant d’un futur « panel sur les défis et les richesses des médias en langue officielle minoritaire » à « plus de panels sur la place de l’information régionale » et « faire plus de place également à l’éducation aux médias dans les activités et les tables rondes ».  

Valérie Gaudreau, du Soleil, a apprécié la thématique sur le journalisme sportif et énonce le fait qu’il serait intéressant d’avoir des thématiques comme celle-ci, chaque année, qui vient colorer quatre ou cinq ateliers. « C’est très réussi », s’exclame-t-elle.  

Si c’est aussi positif, ce qui ressort de ce festival, c’est que le public présent est celui qui fait encore confiance aux médias. Et ce public de confiance est celui qui cherche à comprendre certains angles, à comprendre le journalisme, à comprendre toutes les subtilités de ce monde médiatique. Ce public pose des questions et sait l’importance de la rigueur du métier.  

Les journalistes ayant participé au FIJC ont également exprimé leur reconnaissance sur leurs médias sociaux respectifs. « Extraordinaire séjour dans la baie des Chaleurs pour le FIJC. J’ai tout aimé. Les rencontres, les discussions, l’endroit, le festival dans son ensemble. Merci pour l’invitation et l’accueil ! », peut-on lire dans une publication Instagram de Katherine Harvey-Pinard, journaliste sportive à La Presse

Le Collectif, malgré les 8 heures de route et les 800 km qui séparent Sherbrooke de Carleton-sur-Mer, partage cet avis et envisage déjà l’escapade pour 2026 ! 


Source : Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (Facebook)

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif  redaction.lecollectif@USherbrooke.ca  Web   More Posts

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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