Un 20e tour de piste pour le GCIUS

Par Alex Champagne 

Le Groupe de Coopération internationale de l’Université de Sherbrooke (GCIUS) est un organisme à but non lucratif formé en 2002 par des étudiants de la faculté de génie de l’Université de Sherbrooke (UdeS), ayant à cœur la coopération internationale. Ce vendredi 16 septembre dernier, le GCIUS célébrait ses 20 ans d’activité au Studio de création de l’UdeS. À cette soirée étaient réunies de nombreuses personnes s’étant impliquées au sein de l’organisme au fil des ans.  

Cette occasion était bien spéciale, car cette grande famille qu’est le GCIUS regroupe plus d’une centaine de personnes étudiantes et collaboratrices engagées dans ses projets durant les vingt dernières années. Il s’agissait, pour celles-ci, d’une occasion de se remémorer les succès du GCIUS toutes ensemble. Parmi ces succès, on retrouve 19 projets dans 10 pays à travers le monde.  

D’Haïti à la Côte d’Ivoire 

Le premier projet du GCIUS remonte à 2002 et s’est fait à Saint-Marc en Haïti. En partenariat avec la Fondation Paul-Gérin Lajoie, une équipe d’étudiants en génie civil avait entrepris de construire et de réhabiliter des infrastructures scolaires de l’école Antoinette Dessalines. Ce projet important pour la communauté de Saint-Marc a apporté des retombées importantes localement autant d’un point de vue technique que sur l’aspect de l’échange culturel. 

Aujourd’hui, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’accueillir le plus récent projet du GCIUS qui s’opère en partenariat avec le Pôle de formation en coopération internationale de l’UdeS (PFCI) et l’Université Péléforo Gon Coulibaly (UPGC). Ce projet découle à l’origine d’une initiative locale menée par la coopérative agricole de femmes : Sokola-Sobora. Le GCIUS et ses partenaires collaborent donc d’égal à égal avec cette coopérative.  

Le but est de développer une chaîne de transformation des résidus agricoles en briquettes de biocombustibles. Plus précisément, ce sont les résidus de coques d’arachides produites par la coopérative qu’on vise à transformer en substitut au charbon de bois. Le GCIUS souhaite renforcer le pouvoir économique de ces femmes tout en valorisant une approche environnementale, durable et basée sur l’innovation technologique. Il s’agit, en effet, d’une solution efficace qui évite la déforestation et, de ce fait, l’érosion des sols dans la région. Cette valorisation de ces résidus de coques d’arachides offre au passage des retombées économiques importantes à ces femmes.  

Pour tout un chacun 

Ce projet, comme les plus récents du GCIUS, ne se limite plus seulement à l’ingénierie ; on y retrouve des personnes étudiantes de disciplines allant de la politique à l’environnement en passant par l’administration. Cette approche multidisciplinaire offre une opportunité à un vaste bassin de personnes étudiantes d’appliquer leurs apprentissages sur le terrain.  

Toutes et tous s’entendent pour dire que le GCIUS gagnerait à être connu davantage. Les personnes ayant participé aux projets s’accordent sur le fait que l’expérience qu’elles ont acquise auprès de cet organisme est inestimable. Le GCIUS est une véritable perle rare, pourtant si accessible. N’hésitez pas : des mandats de stage y sont disponibles, affichés et mis à jour sur la page des expériences de coopération internationale multidisciplinaire (ECIM).  


Crédit image @Megan Moreau

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