Par Justine Danis

Le 20 mars dernier, les médias ont été convoqués à un point de presse au Carrefour de l’information annonçant le nouveau recteur de l’Université de Sherbrooke. C’est Jean-Pierre Perreault qui s’est vu décerner ce titre. Il entrera en fonction dès le 1er juin et reprendra les dossiers en cours laissés par Pierre Cossette, qui, après deux mandats, avait l’obligation de laisser son poste à un autre.
Jean-Pierre Perreault sera donc officiellement le 11e recteur de l’Université de Sherbrooke. Il siègera à titre de recteur au moins pour cinq ans, la durée d’un premier mandat.
Lorsque les noms des personnes candidates ont été révélés, en février, Le Collectif avait présenté les parcours des candidats, Pre Astrid Brouselle, Pr Patrik Doucet et Pr Jean-Pierre Perreault. Nous y avons dit ceci du nouveau recteur : « Pr Perrault a complété son doctorat en sciences à l’Université de Montréal, puis son postdoctorat en biologie à Yale. Peu de temps après la fin de ses études, en 1993, il rejoint les rangs de l’UdeS comme Professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, poste qu’il occupe encore aujourd’hui. Il est également, depuis 2017, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures. »
De plus, Pr Perreault a publié environ 900 communications scientifiques. Il est titulaire de la Chaire de recherche de l’UdeS en structure et génomique de l’ARN. Il a piloté des projets d’envergure et il s’implique dans plusieurs conseils d’administration. Sans oublier qu’il est un des cofondateurs du RiboClub, un regroupement canadien de chercheurs qui s’intéressent et étudient activement l’ARN.
À quoi s’attendre pour les cinq prochaines années
Effectivement, à titre de vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, celui-ci a grandement contribué à placer l’Université de Sherbrooke en 10e position dans le classement des revenus en recherche. La recherche est un point culminant pour l’innovation. Bref, avec la croissance relativement fulgurante que l’université a connue, le futur doyen veut s’assurer que tout fonctionne toujours bien à l’interne. Il veut donc s’attarder à savoir si nos processus sont adéquats pour grandir davantage. Ainsi, le recrutement d’étudiants faisait aussi partie de sa plateforme électorale. Cette promesse est notamment là en réaction aux quotas d’étudiants étrangers imposés par le gouvernement. Comme 85% des étudiants de premier cycle viennent de l’extérieur de la région de l’Estrie, le recrutement est un élément central.
L’internationalisation de l’université au sein des autres pays de la francophonie fait aussi partie des éléments mis de l’avant dans sa plateforme. Pour reprendre les mots de La Tribune citant Jean-Pierre Perreault : « C’est exceptionnel ce que le corps professoral fait. Comment maintenant l’aider à connaître des succès à l’international? Je pense que c’est le futur de l’université. » De ce fait, il aimerait aussi évaluer les offres de cours : est-ce que l’Université devrait ouvrir de nouvelles formations, de nouveaux programmes?
De plus, il a mentionné l’intérêt de voir une nouvelle bibliothèque sur le campus, un autre espace où la communauté étudiante pourra consolider les apprentissages.
Processus d’élection
Jean-Pierre Perrault aurait été élu avec 65% des votes, selon Radio-Canada. Le processus d’élection du rectorat est très méticuleux. Cela faisait près d’un an que le conseil d’administration avait déclenché la procédure d’élection. Le collège électoral était composé de 43 membres, on y retrouvait des personnes externes, des doyennes et doyens, des membres du corps professoral, du personnel et des personnes étudiantes. Les 43 personnes ont donc voté, et, de ce fait, Jean-Pierre Perreault a été le candidat remportant le plus de votes en sa faveur.
On lui souhaite du succès pour son premier mandat!
Crédit : Michel Caron

Justine Danis
Dynamique et avide de nouvelles aventures, elle plonge avec enthousiasme dans le Collectif en tant que cheffe de pupitre pour la section Campus. Grande passionnée de la vie universitaire, ce poste est pour elle l’occasion rêvée. Après avoir gradué au baccalauréat en science politique, elle entame une maîtrise en communication marketing, afin d’enrichir son expérience acquise dans le secteur municipal. Elle saura mettre en lumière l’Université de Sherbrooke, en romantisant ou en démontrant la réalité du campus d'une manière unique et captivante. Vous découvrirez le campus comme vous ne l'avez jamais vu.