Par Sarah Gendreau Simoneau
En plus de promouvoir la place des femmes en ingénierie, Génie au féminin tente d’élargir sa mission en faisant la promotion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion. Pour ce faire, des activités éducatives sont organisées dans des écoles pour faire découvrir les professions en ingénierie aux jeunes.
Fondé en 2020 par cinq étudiantes en génie du bâtiment à l’Université de Sherbrooke (UdeS), le regroupement veut s’assurer de démystifier le métier d’ingénieur. « Même moi, au Cégep, je ne savais pas c’était quoi vraiment. On essaie aussi de motiver les étudiantes qui étudient avec nous à la faculté en faisant des activités sociales », explique Camille Guillemette Loyer, co-présidente de Génie au féminin.
Au début de la session d’automne, le regroupement a d’ailleurs organisé une soirée d’accueil pour les nouvelles étudiantes. C’est le seul événement de Génie au féminin qui est exclusivement réservé aux femmes afin de les aider à développer un réseau auprès d’autres femmes qui aspirent à être ingénieures.
« On a eu le plus haut taux de participation des dernières années avec 80 personnes qui ont participé. Si on se fie au pourcentage de femmes en génie à Sherbrooke, c’est un excellent taux. »
D’ailleurs, cet automne, ce sont 30 % d’étudiantes qui ont été admises au baccalauréat à la Faculté de génie, contre 22 % en 2023.
Génie au féminin couvre un dernier volet dans ses activités, c’est d’honorer les femmes qui les précèdent. « On fait des midis-conférences et des soirées réseautages pour promouvoir le parcours d’autres femmes ingénieures », développe Audrey-Ann Breton, aussi co-présidente du groupe étudiant.
Le Congrès IngénieurE au féminin
Le plus gros événement annuel de Génie au féminin, c’est le Congrès IngénieurE au féminin qui aura lieu, cette année, les 1er et 2 novembre au Centre de foires de Sherbrooke.
« C’est la troisième édition cette année et c’est dédié à tout le monde, hommes et femmes, étudiants et étudiantes du secondaire, du Cégep, de l’Université, ou encore pour les professionnels. Il s’agit de kiosques et de conférences pour échanger sur l’équité, la diversité et l’inclusion », précise Camille Guillemette Loyer.
Ce sont en tout 57 kiosques, dont 42 entreprises et des regroupements comme Génie au féminin d’autres universités qui seront là pour échanger avec les gens. « On a aussi une remise de bourses d’excellence, d’implication et d’admission pour les étudiantes à Sherbrooke qui sont financées par des entreprises partenaires. » Tu peux visiter le site web du congrès pour t’informer ou encore la page Facebook de l’événement.
Pour t’informer sur le regroupement et connaître toutes ses activités, tu peux aller sur la page Facebook ou encore la page Instagram. Tu peux aussi écrire à presidente@genieaufemininuds.com. Il est à noter que chaque session, un comité se forme à la suite d’inscriptions ouvertes à toutes et à tous. « On essaie de changer la mentalité des gens et d’amener plus de gars avec nous, on veut vraiment que ce soit inclusif, même si le nom du regroupement parle peut-être plus aux femmes. »
Crédits: Génie au féminin
Sarah Gendreau Simoneau
Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.
Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous!