Par Alexis Lemieux-Lepage
L’arrivée dans la ville des Cariocas
Après un vol de plus de vingt heures pour vous rendre au Brésil, vous pouvez vous attendre à un contraste de température des plus saisissants avec le Canada. L’hiver était bel et bien terminé ! Après quelques jours d’acclimatation, nous avons entrepris de visiter la ville et réseauter avec nos compagnons d’échange. J’avais choisi de prendre 22 crédits à Rio de Janeiro, soit un cours de portugais, un cours de sociologie, un cours d’économie et deux cours de relations internationales. Il y avait dans cette cité de nombreuses occasions de rencontres et différents clubs sportifs, par exemple. Les relations se développaient vite entre les étudiants et chaque jour devenait une nouvelle occasion de partir vers de nouvelles aventures, soit dans l’une des innombrables attractions touristiques ou bien dans une fiesta brésilienne, armé d’une traditionnelle caïpirinha. Il s’agit d’un doux breuvage qui surprend par la douceur de ses arômes et qui se boit comme un jus, mais qui est vraiment traître en alcool. En fait, une caïpirinha a les vertus de transformer le plus timide des hommes en un être volubile avide de rencontrer sa tendre moitié. Il y avait toujours quelque chose à faire à Rio et la ville ne cessait de nous surprendre en nous dévoilant chaque jour de nouveaux attraits.
Le climat
La session d’étude au Brésil était assez décalée par rapport au Québec. Effectivement, on devait arriver en avion le 20 février à Rio de Janeiro, débuter les cours le 11 mars, terminer la session le 11 juillet et repartir vers Montréal le 25 juillet. Pour le snowbird en moi qui souhaitait quitter le dur hiver québécois, cela tombait à point pour la météo, car à partir du mois de mars-avril, la température est beaucoup plus confortable. Durant les premières semaines de notre séjour, la température oscillait entre 25 et 35 degrés Celsius, ponctuée de quelques averses plutôt brèves, mais parfois diluviennes. Au fil de notre périple, le climat allait s’adoucir de plus en plus tout en demeurant dans un spectre très confortable de température.
La sécurité
J’avais quelques appréhensions avant de venir vivre 5 mois au Brésil dans le cadre d’un échange étudiant lié à mes études de baccalauréat en études politiques appliquées. Je savais qu’il fallait prendre ses précautions en matière de sécurité, mais je n’avais pas la moindre idée de comment cela allait se traduire. Je vous rassure, le Brésil ne vous engloutit pas à chaque coin de rue ! J’ai plusieurs amis ou connaissances à Rio de Janeiro, la ville que j’ai choisie pour étudier, qui ont été victimes de vol ou sur qui on a pointé une arme (ce qui ne parait pas très rassurant). Il faut activer son radar, c’est vrai, et être alerte en tout temps. Ce n’est pas le calme plat du Québec ; à Sherbrooke, on peut rentrer à n’importe quelle heure sans aucun problème. Ici, il est conseillé de limiter ses déplacements vers 18 h-19 h, soit le coucher du soleil. En fait, on peut très bien se débrouiller en étant un minimum vigilant et sur ses gardes. User de votre bon jugement et fuir les situations à problème vous sera salutaire.
Crédit Photo @ Destino Mundo