Bilan d’une première semaine de stage

Par Alexandra Basque

C’est avec les yeux humides que je quittais le quai de la gare d’autobus de Sherbrooke en ce dimanche de tempête de verglas. Je laissais derrière moi mon amoureux, mon douillet chez-moi et mes deux minets pour une nouvelle aventure qui suscitait excitation, stress et appréhensions. Me voilà donc partie pour un stage d’une durée de 15 semaines à Montréal.

Jour no 1 : raté.

Malade comme un chien, j’accepte volontiers de retarder ma première journée de stage au lendemain, puisque ma superviseure me l’offre si gentiment en raison de la tempête. Bien que soulagée de ne pas avoir à commencer mon stage avec une sale tête et une énergie d’ours en hibernation, je me sens quand même mal de ne pas y être allée… Bref, je me convaincs tant bien que mal que ce sera mieux d’arriver un jour plus tard, mais en pleine forme.

Le vrai jour no 1 arrive finalement le mardi. Un peu déboussolée par l’achalandage du métro, la quantité de gens qui s’y entasse, la chaleur suffocante des tunnels qui contraste avec le froid frigorifique de l’extérieur, j’aboutis dans les bureaux de mon nouveau travail, après être sortie de l’ascenseur à chaque étage parce que je ne me souvenais plus du lieu exact… Évidemment, c’était au dernier!

Métro

Comme le dit si bien l’adage « métro-boulot-dodo », à Montréal, on voyage en métro : ça me prend donc une carte. D’ailleurs, chaque nouvelle ville est un labyrinthe. Heureusement, les étudiants bénéficient aussi de certains avantages, comme celui de payer les transports en commun à un tarif réduit. Tarif réduit = 200$ pour quatre mois! La gratuité de la STS me manque au moment d’insérer ma carte dans le lecteur…

Stress

Les premiers jours sont stressants… et le stress me fait parfois faire des choses comme arriver le dos et le front en sueur parce que j’ai peur d’être en retard (très chic!) ou renverser mon thé sur la table de la salle de conférence parce que je gesticule trop grandement… Intégrer un nouveau milieu est aussi fatigant : on rencontre plein de gens, on serre des tonnes de mains, on ne retient aucun nom (c’est à ce moment qu’on trouve tellement pratique les porte-noms figurant sur les bureaux ou les cloisons!), on nous fournit une tonne d’informations, des codes d’accès, un courriel, un numéro de téléphone, une boite vocale, une carte, etc.

Bref, on essaie de tout assimiler rapidement et de se sentir compétent et fonctionnel le plus rapidement possible, tout ça dans l’excitation de nouveaux défis, dans le stress de bien faire, et dans le désir d’en connaître et d’en faire toujours plus. Heureusement, le stress et l’inconfort des premiers jours se dissipent rapidement, surtout si l’on atterrit dans une équipe accueillante et dynamique.

Comme chaque nouvelle étape, le début d’un stage occasionne enthousiasme, crainte et adaptation. Qui plus est, les étudiants de l’UdeS vivent cette expérience trois fois plutôt qu’une, mais le jeu en vaut la chandelle, selon moi, parce qu’une fois sur le marché de l’emploi, ces trois « pratiques » d’intégration du milieu de travail compteront certainement. Ce sera presque de la petite bière! Bon futur stage à tous, en espérant que vous viviez une expérience des plus formatrices!

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