Par Sarah Gendreau Simoneau
Alors que le monde du hockey a toujours été plus masculin, autant dans les équipes principales qu’au sein des rangs plus élevés des organisations, un changement s’opère, lentement, mais sûrement.
Bien que de plus en plus de femmes obtiennent des postes importants dans la Ligue nationale de hockey (LNH), il est à se demander pourquoi ça n’avait pas été fait avant. Le plafond de verre n’est peut-être pas encore brisé partout, mais le monde sportif ne peut que se réjouir de ces nouvelles nominations qui fusent de partout, autant ici qu’aux États-Unis.
Fierté québécoise
C’est au début du mois de juin que Marie-Philip Poulin, joueuse de hockey pour l’équipe féminine du Canada ayant remporté 15 médailles en compétitions internationales, a été nommée consultante au développement des joueurs du Canadien de Montréal.
La quadruple médaillée olympique sera appelée à travailler sur la patinoire et en séances vidéo avec les joueurs pour peaufiner leurs aptitudes individuelles et collectives, selon La Presse.
« Je vais apprendre à connaître les espoirs de l’équipe sur la patinoire, mais aussi à l’extérieur. Je participerai à la confection d’un plan pour les aider à s’améliorer sur la patinoire », explique la principale intéressée.
Quelques semaines plus tard, elle a indiqué avoir principalement agi comme une éponge, comme observatrice à sa première activité officielle sur glace. « J’en ai appris beaucoup sur les joueurs que je vais suivre cette année. Je vais voir ce qu’ils ont appris et ce qu’ils vont amener dans leurs entraînements et leurs matchs cette saison », raconte-t-elle, à La Presse.
Elle ajoute que tout ça lui permet de voir le hockey de manière différente.
Place aux femmes
Plusieurs autres femmes se sont vu octroyer un poste important dans des organisations au cours des dernières semaines.
Les Blackhawks de Chicago ont promu Meghan Hunter au poste de directrice générale adjointe, opérations hockey, dans le cadre d’une série de décisions administratives le 22 juin dernier. Il s’agit donc de la troisième femme à détenir cette fonction, actuellement, dans la LNH.
L’ex-gardienne de but Manon Rhéaume a été engagée par les Kings de Los Angeles comme consultante auprès des espoirs et aussi du département des opérations hockey de l’équipe. « Je suis enthousiaste à l’idée de me joindre aux Kings et j’ai hâte de travailler avec les jeunes joueurs ».
En janvier 2022, c’est une Québécoise, Émilie Castonguay, qui est devenue une des premières femmes à devenir assistante au directeur général pour une formation de la LNH, chez les Canucks de Vancouver.
« La ligue s’en va dans la bonne direction. Ce qui importe pour moi dans tout ça, c’est que les équipes embauchent des personnes très compétentes. C’est ce que je dis depuis le début. Il y a des femmes vraiment compétentes dans cette industrie et elles méritent la chance d’être dans cette position », explique Émilie Castonguay qui croit fortement au début d’un mouvement significatif.
Kate Madigan des Devils du New Jersey, Hayley Wickenheiser des Maple Leafs de Toronto et Cammi Granato des Canucks de Vancouver s’ajoutent à la liste. D’autres noms viendront s’y graver très bientôt, espérons-le.
Crédit image @NHL
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