Par Amélia McGuire St-Onge

La date limite des transactions approche à grands pas dans la Ligue nationale de hockey (LNH), journée de magasinage estivale. Les dernières années nous ont habituées à du mouvement bien avant l’heure limite du 7 mars, 15 h. Les décisions que prendront Kent Hughes et l’état-major des Canadiens de Montréal impacteront les rendements de l’équipe.
On connaît déjà l’identité des joueurs libres comme l’air après la prochaine saison : Christian Dvorak, David Savard, Joel Armia et Jake Evans. Maintenant, décortiquons ce qu’on ne sait pas sur ces quatre noms.
Intrigues
D’emblée, les plans de l’organisation à leur égard. Pour Christian Dvorak, ce serait surprenant que Hughes et sa bande parviennent à dénicher plus qu’un choix très tardif pour ses services.
Il ne fait rien de très exceptionnel, ni rien de très mal. Dvorak remplit son rôle de mission défensive et dans le cercle des mises en jeu. Le deuxième candidat, seul défenseur de la liste, est plus entouré de points d’interrogation. Les différents experts ont rapporté que le Canadien cherchait au minimum un choix de deuxième tour. Le vétéran défenseur de 34 ans a ralenti. Il ne rapportera pas ce qu’il a rapporté aux Blue Jackets de Columbus, lorsque ces derniers l’ont transigé au Lightning de Tampa Bay en retour d’une sélection de premier tour. Or, les rumeurs d’échange à son endroit circulent depuis un an. Cette année devrait être la bonne.
Les deux derniers noms de la liste sont les plus intrigants, spécialement avec les informations qui ont coulé récemment. Selon l’informateur Pierre LeBrun du réseau TSN, la Sainte-Flanelle explore la possibilité de transiger Jake Evans et Joel Armia ensemble afin de maximiser la valeur des deux attaquants. Le Canadien salue l’apport d’Evans, mais pour le moment, n’est pas prêt à répondre à ses attentes salariales. Le centre de 28 ans écoule présentement la dernière année de son contrat de trois ans, d’une valeur de 1,7 million de dollars par année. Son salaire pourrait doubler cet été. Evans est en voie de connaître la meilleure saison de sa carrière, avec une récolte de 27 points, dont 11 buts, en 58 matchs. Il est avec l’organisation du Tricolore depuis sa sélection, en septième ronde, lors de l’encan de 2014.
Son atout de couteau suisse intéressera plusieurs équipes aspirantes en quête de profondeur pour un long parcours en séries éliminatoires. Mais du côté de Kent Hughes, pendant que ses troupes ne sont encore pas si loin des séries, on enlève des munitions pour y parvenir. La saison dernière, Nick Suzuki n’a pas caché sa déception à la suite du départ de Sean Monahan vers Winnipeg, se disant fatigué de perdre des morceaux. Le contraire aurait été surprenant.
La direction du Bleu, blanc, rouge se trouve dans une situation à deux possibilités : rêver à une place en séries éliminatoires ou être du côté des vendeurs. La compétition s’annonce toutefois de taille, alors que le Canadien est dans une course avec sept équipes pour deux postes de disponible.
Source : Canadien de Montréal