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Quatre étapes vers le maintien d’une bonne rentrée psychosociale

Par Shany Bergeron-Roy

La rentrée universitaire peut être aussi stressante qu’exaltante, et ce, même si ce n’est pas la première. En quelques étapes, il sera intéressant d’explorer des outils de planification pour la session à venir. L’objectif est de s’offrir un temps de réflexion écrit, afin d’y revenir facilement lors des moments qui seront plus chargés dans les mois à venir et ainsi éviter une surcharge.

 Tout est une question de perspective

La première étape permet de mettre en perspective le parcours, quel qu’il soit, en vue de diminuer la pression et les attentes (dont l’anxiété de performance) avant ou dès qu’elles se manifestent. La réflexion débute en expliquant la raison qui a poussé à s’inscrire dans le programme actuel. Ensuite, sont inscrites les aspirations à la fin de ce programme/cours, donc quel est l’objectif final et quel est l’objectif pour cette session-ci.

L’importance d’une autoanalyse de son parcours

La deuxième étape consiste en un exercice d’autoanalyse de nos propres enjeux. Avant ou pendant le parcours universitaire, les expériences scolaires passées offrent de l’information quant à nos forces et faiblesses. Il est donc suggéré de faire un saut dans le passé et d’analyser ce qui tend à moins bien fonctionner dans une session, ce qui nous affecte davantage et comment ça se manifeste. Une fois les enjeux détectés, il faut indiquer en quoi on arrive habituellement à les gérer ou bien en quoi il y a un besoin de support additionnel. Si les techniques actuelles sont déterminées comme étant satisfaisantes, l’exercice permet de s’apaiser par la mise en lumière des acquis. À l’inverse, si les expériences passées montrent l’absence de stratégies efficaces, on sait maintenant qu’il serait bénéfique de renforcir cet aspect. À ce moment, il est conseillé d’interpeller une aide extérieure, par exemple en passant d’un support amical à un support professionnel, selon l’analyse de nos besoins.

La compréhension de l’émotion pour mieux l’accueillir

La troisième étape est de pratiquer un outil de gestion des émotions, pour aider à analyser consciemment l’émotion vécue, en plus de la désamorcer, la comprendre et la solutionner. Rappelez-vous d’un moment haut en émotions et tentez de répondre aux questions « Qu’est-ce qui a déclenché cette émotion en moi ? » et « Pourquoi je crois ressentir ça ? ». Cet outil est intéressant dans la promotion de la valeur qu’il donne à l’émotion ; plutôt que de tenter de la supprimer et de rapidement essayer une solution court terme, il valorise son accueil et sa saine gestion.

Se poser la question «est-ce que j’en profite?»

Enfin, tout au long de la session, il sera important de s’approprier la théorie du bénéfice. Très simple, elle propose de se rappeler, aussi souvent que nécessaire « est-ce que j’en profite ? ». Un parcours universitaire comporte des hauts et des bas, mais il est essentiel d’en retirer une belle expérience globale. L’idée est de sonner une cloche quand la réponse est négative et de rapidement apporter les ajustements nécessaires pour pouvoir profiter à nouveau d’un florissant parcours universitaire.


Crédit image @Canvas

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