Face à face des 4 nations : réussite ou échec ? 

Par Alexia Santos 

Le tournoi des 4 nations a débuté au Centre Bell à Montréal et va se conclure au TD Garden à Boston. Il est construit de manière à ce que chaque affrontement soit relevé par le talent, la fierté et l’intensité des joueurs qui y participent.

La Confrontation des 4 nations oppose le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande. Ce sont tous des pays qui excellent sur le plan du hockey depuis des décennies. Des joueurs phénoménaux qui sont maintenant au Temple de la Renommée comme Mario Lemieux, Teemu Selanne, Daniel Alfredsson et Chris Chelios pour ne nommer que ceux-là, y ont déjà participé.  

Ce tournoi a débuté au Centre Bell à Montréal et va se conclure au TD Garden à Boston. Il est construit de manière à ce que chaque affrontement soit relevé par le talent, la fierté et l’intensité des joueurs qui y participent.  

Quatre nations sous les projecteurs  

La première nation qui compétitionne au sein de ce tournoi est le Canada. Il cherche à regagner son titre de champion du monde et, par le fait même, démontrer à l’ensemble de ses adversaires que les racines de ce sport prennent place au Canada. Aussi, illustrer que la relève canadienne peut tout autant accomplir les exploits des légendes ayant porté la feuille d’érable auparavant et rassurer les partisans que, pour les joueurs, c’est toujours un honneur de défendre leur pays. Ensuite, les États-Unis arrivent dans ce tournoi comme doubles champions du monde junior en 2024 et 2025. Cela montre aux amateurs que leur programme de développement connaît du succès.  

La Finlande est étiquetée comme négligée. L’équipe finlandaise n’est pas spectaculaire, mais elle est résiliente et va apporter beaucoup d’énergie lors de chacun de ses affrontements. Cela tout en palliant la perte de trois de ses défenseurs étoiles juste avant le tournoi. Pour ce qui est du camp suédois, il veut entrer dans ce tournoi et faire des flammèches avec une attaque diversifiée. En outre, il y a deux rivalités qui vont continuer à prendre de l’ampleur : la rivalité nord-américaine et la rivalité scandinave. 

Le Canada ne commence pas favori  

Bien que la confrontation ait débuté en sol canadien, les joueurs du Canada ne détiennent pas l’avantage par rapport aux autres formations, et ce, malgré leur attaque tout feu tout flamme composée de joueurs exceptionnels comme Connor McDavid, Sidney Crosby et Nathan MacKinnon. De plus, la philosophie des gérants du camp canadien était d’aller chercher des joueurs qui sont capable de performer rapidement et avec finesse. Cela veut dire qu’il n’y a pas de joueurs à gros gabarit capable de rentrer dans la tête de l’adversaire et distribuer de bonnes mises en échec. Ce dernier point peut être un facteur crucial dans un tournoi de si courte durée pour protéger le maillon faible de cette troupe, le gardien de but.  

Toutefois, cette position a longtemps été la force première du Canada avec notamment Carey Price, Martin Brodeur, Patrick Roy ou bien Marc-André Fleury. En revanche, c’est le contraire qui se produit chez nos voisins du sud qui ont une équipe composée de plusieurs joueurs élites comme Auston Matthews, les frères Tkachuk et, bien évidemment, leur joyau Connor Hellebuyck devant le filet, double champion du trophée Vézina remis annuellement au meilleur gardien de la ligue. En outre, la mentalité américaine est davantage orientée vers la robustesse.  

Des nations de taille oubliées  

Il n’y a cependant pas seulement ces quatre nations qui brillent au hockey sur glace. La République tchèque, la Slovaquie et la Russie sont tous des pays qui sont représentés dans la Ligue nationale et qui détiennent des joueurs d’exception. Par exemple, des joueurs comme David Pastrňák, ou bien un visage familier de la foule montréalaise, Juraj Slafkovský, auraient aimé endosser le chandail de leur pays et jouer dans une compétition de si haut calibre. Pour ce qui est de la Russie, elle ne pourrait pas participer au tournoi vu qu’elle est exclue depuis 2017 de toute compétition internationale de hockey sur glace pour raison de dopage aux Jeux d’hiver de Sotchi, en 2014.  


Source : NHL

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