Jeu. Juil 25th, 2024

Crédit photo © Journal de Sherbrooke

Par Andrée-Anne Roy

Hier, le Lac des Nations était bruyant non seulement à cause des feux d’artifice de 22 h, mais bien parce que Sherbrooke chantait de vieux classiques en passant par Bobépine et Marie Stone. La scène Loto-Québec vibrait sous une des voix les plus connues du Québec : celle d’Éric Lapointe  qui faisait un retour en Estrie.

Si j’avais cru assister à un show aussi intime, sensuel et surtout plein d’amour d’Éric Lapointe, j’aurais pensé me tromper. Quand je dis intime, je dis bien tout Sherbrooke et moi, bien sûr. Dès le départ, c’est avec Un beau grand slow que la foule s’est collée en admirant la pleine lune et qu’on a senti que tout le monde vivait un beau moment. On avait tous une date avec Éric Lapointe cette soirée-là.

Mon dernier show de ce tombeur de ses dames datait de ma jeune enfance sur les épaules de mon père. Il faut dire que son premier album à succès est sorti un an après ma naissance en 1994. J’adore qu’on puisse évoluer avec des artistes qu’on aime au Québec. Ce qui n’a pas changé, c’est qu’entre deux hits, il prenait une petite gorgée de bière en nous comptant ses inspirations et ses histoires de jeunesse. C’est hier soir qu’on a pu apprendre ou se rappeler qu’il avait déjà vécu à Sherbrooke et qu’il avait déjà été à notre place, devant la scène du Lac des Nations à écouter ses idoles. Le public a eu droit à un spectacle électrisant, une prestation de Rosa l’ancienne protégée d’Éric dans la saison de 2015 et surtout à une perte de voix assurée.

Trop épuisée pour me tenir debout, j’ai transposé le concert du parc Jacques-Cartier à mon chez-moi. De sa voix rauque et d’un band qui ne rate aucun riff de guitare, on entendait ce beau spectacle à travers la ville. Ce qui est drôle, c’est que je ne pourrais dire si j’entendais plus la voix de Lapointe ou celle d’une des plus grosses foules que j’ai vues à Sherbrooke. On a tous ressorti nos plus belles voix que l’on a maintes fois pratiquées lors de soirée de karaoké, à La Petite Grenouille ou même dans les 5@8.

C’est donc par une foule et un Éric plein de nostalgie que je me suis laissée bercer sur mon balcon par Mon ange, Pousser par le vent, N’importe quoi et plusieurs autres classiques de notre rockeur national pour bien finir la soirée. Sur une dernière note, pour tous ceux qui sont en fin de session, gardez les fameuses paroles d’Éric en tête « On’t’lâche pas, on est encore là, fidèles au poste, prêts au combat… »


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