La session d’hiver : là où la rentrée est toujours excitante. Pour lui qui est à sa dernière session universitaire, pour elle qui n’est plus la petite nouvelle et qui se retrouve enfin dans les nombreux corridors de sa faculté, tous retrouvent leur fameuse routine universitaire.
Par Vanessa Racine
Même s’il fait froid dehors, le retour en classe a quelque chose d’apaisant. On avance dans notre parcours, on retrouve les soirées étudiantes si mémorables et on sait, en plus, qu’à la fin de cette session, la chaleur va enfin se pointer le bout du nez. Il n’est pas facile de quitter nos pantoufles confortables et notre pyjama douillet, mais avouez que ça fait du bien de reprendre une petite routine de vie. L’université, c’est ça, mais plus encore! Je la compare parfois à un grand village, avec ses habitants brillants et où de nombreux événements surviennent. Faisons un tour des derniers événements de 2014.
Je t’aimais 2014
En octobre dernier, la Société des transports de Sherbrooke (STS) avait fait une plainte dans La Tribune témoignant de sa clientèle étudiante plutôt dérangeante et surexcitée dans les autobus, en particulier les jeudis soirs. Des négociations avaient alors été faites entre la STS et la FEUS pour que chaque partie puisse s’entendre sur un nouveau fonctionnement. Depuis, des autobus avec la mention Spécial font la navette entre l’Université et le centre-ville entre 20h et 23h30, et nous n’avons pas eu vent de nouvelles plaintes. D’ailleurs, les étudiants pourront encore en profiter cette session-ci.
Le 14 novembre, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Sherbrooke (SCCCUS) avait finalement déclenché une grève illimitée après plus de onze mois de négociations avec l’Université de Sherbrooke. Cette grève a été de courte durée : une entente est survenue et les cours ont été repris dans toutes les facultés dès la semaine suivante. La convention sera en vigueur jusqu’en mars 2018.
Je t’aime et je t’aimerai 2015
C’est à la suite de ces événements qui ont grandement fait jaser à l’automne qu’un vent de changement souffle sur cette nouvelle session. Et ce n’est pas seulement de la brise hivernale dont je vous parle. En effet, peu de chance que nous manquions des cours cette année au profit d’une grève (au grand malheur de certains!). Par contre, certaines nouvelles pourront tout de même déplacer du vent. Voici donc les faits qui attireront votre attention au cours des prochaines semaines.
À partir de cette session, le Département des lettres et des communications (DLC), à la Faculté des lettres et des sciences humaines, limitera le nombre d’étudiants pouvant partir à l’étranger. En effet, si le département a reçu 48 demandes pour des sessions à l’étranger en 2015, il a décidé de limiter ce nombre à 19. Considérant qu’environ 31 étudiants sont partis à la dernière session, nous constatons les nombreuses coupures dans les demandes. De plus, avec les nombreux étudiants qui souhaitaient partir, l’UdeS n’aurait pas été en mesure d’offrir certains cours, dont deux cours à option.
Du côté de la Faculté d’éducation, les dernières nouvelles montrent un renversement du milieu scolaire. En effet, le gouvernement libéral veut augmenter le nombre d’élèves dans les classes à partir de la troisième année du primaire jusqu’en deuxième année du secondaire, et ce, même dans les écoles situées en milieu défavorisé. On parle ici d’une augmentation entre trois et cinq élèves par classe. Le gouvernement veut, par ailleurs, ne plus tenir compte des élèves en difficulté dans la composition des classes, c’est-à-dire intégrer des élèves en difficultés d’apprentissage dans les classes régulières. Rappelons que les classes d’adaptation scolaire regroupant un nombre limité d’élèves ayant des besoins particuliers facilitent les apprentissages. C’est un coup dur pour nos futurs enseignantes et enseignants et nous allons suivre de près ces développements dans les nouvelles.
Derniers vœux pour l’année
Sur une note plus positive, je vous écris ce résumé pour vous dire que plusieurs choses peuvent changer en un an. Plusieurs bonnes choses arrivent à ceux qui s’y préparent et qui y mettent les efforts.
J’espère que vous êtes fiers de votre grande ville universitaire, et que ce début de session se déroule sous le signe de la motivation et de la réussite. Je vous souhaite la meilleure des chances pour ces quinze semaines!