Session d’été, campus fantôme

EditoLaurie_Nora T. LamontagneNous ne sommes pourtant pas à Val Jalbert, mais les environs semblent tout de même désertés. Le gazon verdi, mais pas de troupeau en vue pour tasser l’herbe «campusienne».

Laurie Marchand

Une session d’été, quoi qu’on en dise, c’est souvent un mal pour un bien. On met de côté la liberté d’un été à rien foutre pour le passer sur les bancs d’école. Ou bien c’est un passage obligé, une condition sine qua non le programme COOP est impossible.

C’est très étrange de voir le campus si statique et si peu achalandé, mais c’est à la fois rassurant. Moins de gens dans la file à la caf, tables à pique-niques toujours disponibles, marmottes et huards paisibles. C’est presque pittoresque tout ça !

Reste que le côté sac à dos, livres pesants et travaux de session terni un peu le lustre des quenouilles qui tentent de nous faire croire qu’on est en vacances. Y’a beau avoir un nouvel agora-mini-lac-mirage-oasis, on est pas à la beach non plus ! Et les classes chaudes et suintantes, ça s’en vient ça aussi mine de rien! Quand on s’engage dans une session d’été il vaut être muni de deux choses pour y survivre : de la détermination et de l’organisation.

On le sait beaucoup trop que la petite bière ou la petite sangria sur une terrasse risque de nous appeler trop souvent au goût de nos tonnes de lectures qui s’empilent. Pis la partie de balle-molle au parc, bien qu’on puisse la considérer comme une activité sportive profitable à notre bien-être de corps et d’esprit, ressemblera plutôt à une brosse entre chum qui va finir en concours de pet de t’sous de bras ! Soleil et chaleur obligent (encore faut-il qu’ils se pointent le nez ces deux-là !)

En même temps, ça pourrait être pire. L’été qu’on passe à l’école on aurait bien pu le passer dans un bureau de 8 h à 5 h à remplir des bases de données dans un ministère quelconque ou encore à arracher de l’herbe à poux pour la ville, beau temps, mauvais temps ! Quand on se compare, on se console qui disent ! Pour ma part, je compte bien rentabiliser toutes mes journées de pluie pour avancer dans mes travaux et toutes mes journées de beau temps (surtout celles où j’ai pas de cours) pour courir, aller au glissades d’eau, tirer du fusil à l’eau, faire des bulles de savons, jouer au cloche-pied et à la marelle, vendre de la limonade, faire des bracelets d’amitié, avoir 7 ans finalement !

Par contre, pour y arriver j’ai besoin de faire de mon agenda mon meilleur ami et tout de suite à par de ça ! Déjà trois semaines de passées, c’est déjà la mi session des cours en accéléré ! Et grosse nouvelle pour les amis du programme COOP, la session des vestons trop chauds pour l’été s’en vient à grands pas, car les offres de stages commencent à pousser comme des champignons ! On n’aura pas le temps de chômer cet été, mais avec un peu d’organisation, on pourra quand même batifoler un peu !

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