S’efforcer à ce que la vie fasse partie programme

edito_campusL’Université de Sherbrooke reste célèbre pour sa vie étudiante et son précédent slogan « la vie fait partie du programme ». Les facultés de l’UdeS se distinguent par la récurrence et l’ambiance de leurs 4@7, néanmoins je tiens à rappeler que c’est un droit qui n’est pas acquis et que le comportement de certaines personnes peut donner lieu à la suspension pure et simple de ce même droit.

 Nicolas Ternisien 

Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de rappeler précisément les évènements qui ont récemment mené à la suspension de deux 4@7 sur la terrasse de la faculté d’administration. En effet, le départ d’une personne en ambulance n’était qu’une illustration malheureuse d’un problème plus large : la multiplication d’incidents tels que le vandalisme, les bagarres et la surconsommation d’alcool. C’est d’autant plus malheureux qu’en dehors d’envoyer des gens à l’hôpital, ces comportements noircissent l’image de l’établissement et pourraient lui enlever une partie de son âme : le fait que la vie fasse véritablement partie du programme.

Pour pallier le problème, la Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS) a convoqué le 30 mai ses associations membres afin de discuter d’une entente commune encadrant les activités impliquant l’alcool. La FEUS vise ainsi à proposer à la sécurité un règlement général sur le campus principal. Émanant d’une consultation entre l’Université de Sherbrooke et les associations étudiantes et devant être accepté par le Conseil d’administration de l’Université, il devrait définir des mesures permettant aux associations étudiantes et à la sécurité de mieux prendre en charge les foules d’étudiantes et d’étudiants qui participent aux différents 4@7.

S’appuyant sur plus d’un an de négociations serrées avec l’université pour se doter des meilleurs standards de sécurité possible, la commission du 30 mai confirme que l’UdeS est d’accord pour conserver la consommation d’alcool, mais qu’elle désire trouver une organisation systémique qui préviendrait mieux les comportements à risque. Interrogé par mes soins, Joël Vaudeville, responsable au développement durable, aux affaires locales et communautaires de la FEUS, a accepté de me donner quelques exemples de mesures qui pourraient se retrouver dans ce règlement, insistant sur le fait que la FEUS n’a pas la prétention de s’insérer dans la rédaction du document : refus de servir de l’alcool à une personne paraissant déjà bien assez imbibée, étamper les personnes aux entrées des différentes facultés lors des 4@7.

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