Par Olivia St-Jacques
Certains la ornent pour ramasser des fonds, d’autres pour le style et d’autres pour le simple plaisir. Portraits de quatre hommes moustachus du Campus de Sherbrooke.
William Cabanon
Baccalauréat en génie électrique
« Quand j’étais jeune, je disais toujours à ma mère qu’un jour, j’aurais une moustache. Je porte maintenant la moustache à l’année longue, mais le 1er novembre, je me réserve le droit de la raser. Ça fait maintenant 6 ans que je participe au Movember. Pour moi, c’est une belle cause et une raison de plus de porter ma moustache, qui est d’ailleurs comme ma marque de commerce! »
Philippe Montreuil
Baccalauréat en communication marketing
« Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus courant chez les hommes dans le monde et c’est la 3e principale cause de décès par cancer chez les Canadiens. J’ai perdu de nombreux proches à cette affreuse maladie. Je suis un donateur annuel pour la Fondation F*ck Cancer et je participe au défi de la Fondation Movember depuis 3 ans, soit comme participant, soit comme donateur. »
Charles Allard-Martin
Maîtrise profil recherche en sciences de l’éducation
« Ma moustache est présente depuis plusieurs années, et ce, 24 heures sur 24. Depuis que je suis enfin capable de me la faire pousser, je la laisse là. Si j’enlève ma moustache, j’ai plutôt l’air d’avoir 14 ans! À la maîtrise je dois parfois faire des conférences et des rencontres. Je considère donc que si je veux avoir un minimum de crédibilité, je dois garder ma moustache… »
Alexis Lauzier
Baccalauréat en économique
« Contrairement à ce que le Movember prescrit habituellement, je porte la moustache complète depuis le mois de novembre pour honorer mon grand-père qui a réussi à combattre le cancer de la prostate. Ma moustache, il y a des gens qui l’aiment, d’autres qui ne l’aiment pas. Mon entourage a plutôt eu un choc cet été quand j’ai participé au Défi têtes rasées de Leucan et que je n’avais plus de pilosité faciale ni de cheveux! »
Crédit reportage photo © Olivia St-Jacques
Crédit photo de couverture © My Cowichan Valley Now