Bipolarité chez le degré Celsius

Crédit photo © Soleil TubGit

Par Catherine Foisy

Frénésie de fin de session oblige, ma dernière semaine d’avril a passé beaucoup trop rapidement. Mes quatre journées de congé n’ont servi qu’au temps que j’ai passé à emballer mes trucs dans des cartons que j’allais déplacer un peu plus loin, dans un appart du centre-ville.

Heureusement que j’emménageais dans le centre-ville, avec une vue VIP sur mes amis du Kaapeh en prime (salut vous autres). J’avais dont hâte de pouvoir leur faire des tatas. Y’a aussi mon ami Charles (le gars des vidéos) qui me calmait le dédain de fin de session en me promettant qu’on allait passer l’été à se parler à travers des conserves qui seraient reliées par une corde (il habite l’autre bord de la rue). J’attends toujours.

Mais entre la pluie et les quelque cinq degrés Celsius qu’affichait mon thermomètre 2.0 (mon application MétéoMédia), le temps que je passais dehors se faisait bin rare. On l’a pas eu facile, c’t’année. On a couru après le beau temps, mais c’te fois-ci, il a décidé de bien s’cacher. On ne croyait jamais le trouver, la game était presqu’over.

Mi-juin, quelque peu découragée, je zieute le tas de vêtements qui tapisse le sol de ma chambre de déjà-la-mi-session, et je ne sais pas quoi porter, ma fenêtre de chambre qui carrément en est un mur ne me permet pas de comprendre ce qui se passe dehors. Je me recouche. Mes rideaux qui sont bin cute sont tout sauf pratiques. Un moindre rayon de lumière passe à travers, mais ce problème n’est pas récurrent, comme le soleil semblait en chicane avec le printemps. Je me réveille. J’ai chaud. Le soleil est enfin arrivé. Game is finally on.

Allô été, es-tu là?

J’ai besoin de toi, j’espère que t’es là pour rester un p’tit bout.


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