Par Sarah Gendreau Simoneau
Une fin de semaine automnale, malgré la date bien printanière, attendait les festivalières et les festivaliers qui ont, malgré tout, profité au maximum des installations du Festibière de Sherbrooke des 22, 23 et 24 mai derniers. Ce n’est pas la pluie et le froid qui les ont empêchés de se réchauffer avec quelques dégustations de bières.
Certes, probablement que cette édition du festival de bières (et autres breuvages) ne passera pas à l’histoire avec un achalandage moindre que les autres années, dû, probablement, à cette météo peu clémente. Cependant, l’organisation a été impressionnée par la quantité de personnes qui ont foulé le terrain (boueux) du parc Victoria.
Malheureusement, le site a dû fermer plus tôt jeudi soir en raison d’une panne de courant qui a secoué plusieurs abonnés de l’est de la ville. Malgré ce pépin, les personnes sur place ont évacué le site sans problème. Elles ont pu revenir dès le lendemain afin de profiter des kiosques de dégustations, tous plus diversifiés en bières, en spiritueux, en vins et en produits sans alcool, les uns des autres.
Des jeux sur le terrain ont également diverti les gens présents, notamment du soccer sur table et un jeu de washers. Pour combler les fringales, des foodtrucks répartis sur le site ont servi des plats alléchants, tels que nachos, poutines, churros et queues de castor.
Miser sur la programmation
La prévente avait été bonne cette année, constate Sara Lapointe-Gagné, productrice déléguée de l’événement. La programmation musicale y a été pour beaucoup. Clay and Friends et Kaïn ont rassemblé beaucoup de gens fervents de musique québécoise. Samedi soir, une masse de personnes s’est rassemblée devant la scène afin d’entonner les plus gros succès du groupe Kaïn, populaire au Québec depuis 25 ans maintenant.
La nouveauté d’horaire cette année pour le Festibière, soit de présenter le festival du jeudi au samedi plutôt que du vendredi au dimanche, semble avoir été bien reçue. Bien sûr, les retombées de cette nouvelle formule ne sont pas à 100 % visibles compte tenu de la panne de jeudi soir et de la météo maussade, mais l’organisation du festival pourrait ramener cette formule l’an prochain.
Malgré tout, les gens ont semblé apprécier la programmation et le grand choix de bières. « C’est rassembleur et jeune », décrivent Lucie, étudiante au Cégep de Sherbrooke en bioécologie, et Laurence, étudiante à l’Université de Sherbrooke en commerce international. « C’est la première fois qu’on vient, on a affronté la pluie pour découvrir des bières qu’on ne connaissait pas. On vient aussi pour les artistes. »
D’autres sont du même avis : qu’il fasse froid ou pas, qu’il pleuve ou pas, la bière était bonne. « L’ambiance du Festibière est toujours incroyable », lance Thomas Levesque, qui se qualifie de « grand partisan du Festibière ».
« C’est l’fun voir toutes les régions du Québec se réunir pour faire goûter leurs bières », renchérit Alexis Vézina.
Crédit : Matt Smilnot
Sarah Gendreau Simoneau
Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.
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