Le 18 mars dernier est sorti le second album de Foster the people, Supermodel, qui conserve la marque de commerce du groupe, mais explore de nouveaux horizons a` la fois.
Laurie Marchand
Je m’attaquais a` Supermodel avec une certaine re´serve, avec le souvenir amer d’autres groupes qui n’ont pas su e´galer la qualite´ et l’originalite´ de leur premier album a` succe`s une fois le suivant sur les tablettes. J’avais tout faux. Foster the people a su garder son son unique et punche´. Les harmonies vocales et les refrains entrainants demeurent.
La` ou` on diffe`re de l’album Torches, c’est dans les inspirations. On ne se ge^ne pas pour toucher au djembe´ et autres percussions africaines dans Are you what you want to be?, au rythme latino ressemblant au Social Club dans Nevermind, au psyche´de´lique « beatlesien » dans Goats in Trees et au unplogged dans Fire Escape, ma pie`ce coup de cœur de l’album. Celle-ci, pour la premie`re fois, met re´ellement la voix de Mark Foster en valeur. Guitare pince´e, piano, vibraphone, voix et douceur. C’est tout! Best Friend, la pie`ce maitresse de l’album, elle, a re´ellement la signature du groupe, le co^te´ folk, le co^te´ e´lectro, le rythme pimpant et les habituelles harmonies vocales. L’heureux me´lange de tout c¸a donne un album plus mature et plus e´toffe´ que le premier.
Avec Supermodel, Foster the People de´montre qu’il est la` pour rester, que son style musical est acquis, mais que l’inspiration ne manque pas. Ma seule de´ception dans cet album : son rythme plus lent est moins propice aux pas de danse que je me permettais bien souvent en e´coutant Torches… Je brulerai les planches du dance floor une autre fois!