Par Mathieu Bouchard-Racine
Tout bon utilisateur de Netflix connait ses grands classiques. En passant par les films populaires aux séries exclusives à la plateforme, c’est la série Stranger Things la grande vedette du moment : un mélange d’horreur, de fiction et de comédie des années 80, et dont la quatrième saison est maintenant disponible sur Netflix.
C’était évidemment un projet très attendu par les amateurs de la série. La troisième saison s’était conclue avec le Flagelleur mental, qui perdait sa lutte contre les quatre amis de l’histoire, ainsi que leurs multiples camarades alliés. Les fans en voulaient plus.
Comme dans les saisons précédentes, les nombreux personnages se retrouvent séparés dès le départ par leurs défis respectifs. Dans tous les cas, l’intrigue est palpable. Que ce soit une tentative d’évasion, la recherche d’une amie disparue ou le jeu de la cachette, tout le monde doit composer avec son lot de problèmes dans l’histoire. Malgré ces nombreuses quêtes parallèles, la production s’assure que l’auditoire ne se perd pas au milieu de ce labyrinthe. C’est d’ailleurs l’un des points forts de la série.
Des personnages captivants
Chaque saison présente une menace différente dont la liaison semblait inévitable, mais difficile à identifier. La saison 4 explique bien des choses à cet égard, ce qui rend l’excitation encore plus forte en vue de la fin. Le personnage d’Eleven, interprété par Millie Bobby Brown, est impliqué dans un casse-tête qui semble bien difficile à assembler. Une généreuse part de la série a été consacrée à saisir l’essence et l’origine du personnage.
L’acteur populaire David Harbour, dans la peau de l’Agent Jim Hopper, fait partie de la distribution depuis le premier épisode de la série. C’est sans doute l’un des personnages les plus charismatiques, mais son sort lors de la dernière saison semblait l’avoir mené à une mort héroïque. La prison russe de la saison 4 ne lui laisse aucune chance et pourtant, on y voit un personnage déterminé par le rêve d’un retour au bercail. C’est une performance sensationnelle de David Harbour.
La résurrection de la musique
Avec les années 80 au cœur de la série, il est normal que Justin Bieber ou The Weekend ne soit pas mis en vedette. Au contraire, les artistes de l’époque sont à l’honneur. La musique qui accompagne les épisodes a fait l’objet d’une belle attention, alors que Metallica voit revivre l’une de ses plus grandes chansons de l’époque, Master of Puppets, à un moment crucial de la série. La chanson Running Up That Hill de Kate Bush a également profité d’un vent de renaissance dans un succès monstre.
Une cinquième saison n’a pas été annoncée, ni même sous-entendue. Pourtant, la fin de la saison 4 ne signifie pas la fin de l’intrigue avec autant de questions sans réponse. Cela dit, le temps dira si une suite accompagnera ce projet hautement divertissant.
Crédit image @Netflix