OPINION/Jour de chasse   

Par Elizabeth Gagné  

Jour de chasse sera présenté en grande première au public le 17 août prochain en présence de l’équipe du film.  

Réalisatrice de plusieurs courts métrages (Au milieu de nulle part ailleurs, La couleur de tes lèvres et Brotherhood), Annick Blanc signe son premier long métrage, Jour de chasse. Coproduit avec Maria Gracia Turgeon, qui a été sélectionnée deux fois aux Oscars, le long métrage sera présenté à la Maison du cinéma le 17 août en présence de l’équipe du film.    

Nina, une travailleuse du sexe, trouve refuge auprès d’un groupe d’hommes, après qu’un contrat tourne mal. Isolée et recluse au milieu de nulle part, Nina espère pouvoir rester au chalet durant cette fin de semaine d’enterrement de vie de garçon. Après un vote et une initiation, Nina fait partie de la meute et se joint à leurs activités. Chasse, beuverie, consommation de drogue, ce week-end s’annonce tout sauf reposant dans cette microsociété masculine. Étrangement, une certaine harmonie coexiste avec ce cocktail Molotov, jusqu’à l’arrivée d’un nouvel inconnu qui fait exploser ce mélange déjà instable.   

Distribution  

On retrouve, dans le rôle de Nina, l’actrice Nahéma Ricci. La meute comporte de grands comédiens bien connus du public tel que Marc Beaupré (Philippe), Frédéric Millaire Zouvi (Kevin), Bruno Marcil (Bernard), Alexandre Landry (LP) et Maxime Genois (Claude). Quant à l’inconnu inattendu, il est interprété par Noubi Ndiaye. C’est un film qui mélange mystère, tension, humour noir avec une pincée d’horreur.   

Impressions  

Au début, les stéréotypes de la prostituée sans bon jugement et de la gang de gars colons semblent vieux jeux. En revanche, le caractère des personnages se développe rapidement en usurpant nos premières impressions. C’est un film intéressant à visionner où beaucoup de choses se déroulent en 1 heure 14 minutes. Peut-être même trop, puisque certains éléments semblent avoir été abandonnés sans que jamais l’intrigue n’y revienne. La thématique de la chasse est très bien exploitée et mérite de s’y intéresser et d’y réfléchir. Ce n’est pas un film pour les végétariens, mais pour tous ceux et toutes celles qui désirent un genre nouveau avec un style différent en plus de l’inattendu.  


Source: Horreur Québec

Elizabeth Gagné
Cheffe de pupitre CULTURE  culture.lecollectif@usherbrooke.ca   More Posts

Étudiante à la maîtrise en histoire, Elizabeth a toujours été passionnée par les arts et la culture. Travaillant de pair avec ses collègues depuis 2022 à promouvoir le programme des Passeurs culturels à la faculté d’éducation, elle travaille également depuis un an au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke. Intriguée par tout ce qui nous rend profondément humains, elle souhaite élargir et approfondir le sens de la culture en proposant des articles parfois hors normes.  

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