Irisium : un nouvel espace de développement créatif

Par Pascale St-Pierre

Il est possible que vous ayez eu ouïe du second Big Bang qui a eu lieu cet été en plein centre-ville à Sherbrooke. Il est possible que non. C’est pour mieux saisir ce phénomène que Le Collectif est allé, en pionnier, à l’Irisium pour rencontrer le démiurge à l’origine de ce nouvel écosystème.

En juillet dernier, au coin des rues Frontenac et Wellington est né ce nouveau quartier général où se rassemblent chaque semaine créatifs professionnels, mélomanes à temps partiel, épicuriens amateurs et autres collectionneurs de moments et d’œuvres. Depuis s’y succèdent soirées-cinéma, rencontres de réseautage, spectacles de jazz et une panoplie d’autres évènements qui ont su faire la joie des uns, puis des autres. Jean-Christophe Gagnon, chef d’entreprise, rejetant les définitions trop stagnantes qu’on pourrait assigner à ce lieu, considère l’Irisium comme un « centre de développement d’art et d’artistes ». L’intention derrière un tel projet est de créer un espace neutre qui saura s’adapter aux désirs de ses usagers impliqués, pour ainsi évoluer à leur image. Chacun peut retrouver à l’Irisium un refuge pour se développer et s’enraciner.

Création, réseautage, et diffusion

L’Irisium, ouvert à partir de 13 h jusqu’en soirée du mercredi au dimanche, se métamorphose pour offrir l’environnement le plus adéquat pour accueillir chaque étape de la création artistique.

Il devient un atelier de façon éphémère durant, entre autres, ses fins de semaine de création (annoncées sur sa page Facebook) et à travers ses ententes avec La Fabrique et PIXM.

Puis, il offre un espace d’échanges entre artistes et curieux provenant de sphères diverses, permettant un bassin propice à l’éclosion de projets originaux et multidisciplinaires. Ce sont les jeudis, chaque semaine, qu’ont lieu les soirées « Meetup artistique » où prennent forme des jams musicaux et des rencontres conviviales dans une atmosphère sans pression que Gagnon appelle un « chaos organisé ».

Le vendredi 13 octobre dernier, le « house band » de l’Irisium a fait un hommage à Miles Davis, évènement qui a réuni une soixantaine de personnes. Le spectacle s’est transformé, en fin de soirée, en jam dont l’ambiance endiablée a mené certains à la danse et d’autres à leur instrument dans un rythme qui a duré jusqu’aux petites heures du matin. Cette soirée est un exemple parmi d’autres du partage de l’art que facilite l’Irisium.

Également, sur les murs sont exposées les créations de Danny Marchand, jeune peintre qui a choisi récemment de se consacrer à sa carrière artistique.

Encore à ses débuts, l’Irisium est déjà sur une intéressante lancée et mérite qu’on lui porte une attention particulière dans les prochains mois. Plus d’informations sont disponibles sur la page Facebook Irisium. On se voit là-bas!


Crédit Photo ©  Le Centro

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