Les symptômes du lendemain de veille, on les connaît : mal de tête, nausée, diarrhée, perte d’appétit, tremblements, fatigue, étourdissements. Ils apparaissent lorsque le foie a presque terminé son travail et que notre sang est libéré tout l’alcool qu’on lui a imposé. Voici la recette en trois temps pour survivre aux lendemains de partys de la rentrée.
Étienne Lessard
Avant
- Manger un repas complet. Profites-en, tu n’auras peut-être pas autant d’appétit le lendemain matin.
Pendant
- Boire lentement. Le corps va filtrer l’alcool au fur et à mesure.
- Alterner alcool et eau. Dans un monde idéal : un verre d’eau entre chaque consommation.
- Éviter de mélanger les boissons. Ce n’est pas un mythe : si on commence à la bière, vaut mieux continuer à la bière.
- Dire non aux bulles. Les consommations comme le mousseux ou les drinks à base de boisson gazeuse empireront le mal de bloc.
- De l’eau avant le dodo. L’essentiel : un ou deux grands verres d’eau avant de se coucher pour bien se réhydrater.
Après
- Encore de l’eau, toujours de l’eau. Plus vite on se réhydrate, plus vite on se sentira mieux.
- Manger, pour le meilleur et pour le pire. Il faut manger léger, même si la seule pensée nous donne des haut-le-coeur. Un bouillon ou une tartinade de confiture ou de miel sera suffisant.
- Prendre le bon médicament. L’aspirine et l’acétaminophène sont traités dans le foie, et ce dernier en aura assez donné. Optez plutôt pour de l’ibuprofène (Advil, Motrin, marques génériques).
- Fuir la caféine. Le café, le thé et les boissons chocolatés continueront de déshydrater notre corps. La tisane, au contraire, aidera grandement.
- Dormir. Vas-y, tu le mérites.
Et pour ceux qui croient encore en la bonne vieille bière du lendemain, sachez que les symptômes ne s’atténueront que le temps que ce nouvel alcool soit dans votre sang. Vaut mieux bien se guérir avant d’arroser la prochaine soirée.