Projet JEB Bénin 2022
Par Kasandra Boisvert
C’est un vent d’espoir pour les projets de coopération internationale. Le 28 janvier dernier, le Groupe de coopération internationale de l’Université de Sherbrooke (GCIUS) a envoyé sa première équipe multidisciplinaire sur le terrain depuis la COVID-19.
Le GCIUS est un organisme à but non lucratif ayant réalisé plus de 18 projets, ayant investi près de 1 500 000 $ et étant intervenu auprès de communautés locales d’au moins 8 pays. Dans les faits, le GCIUS a été créé en 2002 et est composé principalement d’étudiantes et d’étudiants de l’Université de Sherbrooke. À ce jour, c’est plus d’une centaine de stagiaires qui se sont engagés dans les projets de l’organisme.
Projet JEB Bénin 2022
À la suite d’un travail ardu et d’un parcours semé d’embuches, l’équipe du projet JEB Bénin 2022 s’est envolée vers l’Afrique afin de réaliser son projet d’une durée de 3 mois. Composée de 7 étudiantes et étudiants de disciplines variées, l’équipe œuvre afin de promouvoir l’agroécologie pour le développement durable et équitable de la communauté de Dassa-Zoumè au Bénin. Plus précisément, l’équipe travaille principalement avec La Ferme Espoir, une ferme-école établie en collaboration avec l’organisme Jeunesse Épanouie du Bénin (JEB), qui souhaite devenir autonome sur le plan énergétique et alimentaire.
Rôles et tâches
D’abord, il y a Anthony Desrochers, coordonnateur du projet et étudiant en géomatique. Il est responsable d’assurer le bon déroulement du projet et de cartographier la ferme. Par la suite, il y a Raphaël Moniz-Laflamme et Ulys Tessier, étudiants en génie mécanique. Étant les responsables techniques du projet, ils œuvrent afin d’accroitre l’autonomisation en matière de distribution d’électricité durable et de distribution en eau de La Ferme Espoir. Marjolayne Pion, étudiante en écologie, est responsable de renforcer les pratiques durables de La Ferme Espoir et de conjuguer les activités du projet dans une perspective de développement durable. Kasandra Boisvert, étudiante en politique appliquée et responsable communautaire du projet, est chargée de favoriser la mobilisation des femmes et des groupes sous-représentés au sein de la gouvernance et des activités de La Ferme Espoir. Randy Yantha, quant à lui, est le responsable entrepreneurial et étudiant au baccalauréat multidisciplinaire. Il travaille afin d’assurer le développement économique à long terme de La Ferme Espoir et de promouvoir l’entrepreneuriat agricole à Dassa-Zoumè. Finalement, Virginie Lacombe, étudiante en politique appliquée et chargée à la coordination multidisciplinaire, est responsable d’analyser et de démontrer les bienfaits d’une équipe interdisciplinaire dans les projets de coopération internationale.
Les femmes à l’honneur
Le projet JEB Bénin 2022 travaille en respect de l’ODD5, c’est-à-dire en réalisant l’égalité des sexes et en autonomisant toutes les femmes et les filles. Certes, l’intégration accrue des femmes et des filles dans le secteur agricole de Dassa-Zoumè contribue à leur autonomisation économique. Une recherche terrain est d’ailleurs effectuée sur le rôle et les défis de la femme en agriculture au Bénin. Plusieurs activités, telles que des activités de formation et de sensibilisation, seront également organisées afin d’inclure les femmes au sein du projet.
Crédit image @ GCIUS