Du féminisme à travers l’art : la 2e édition du Fémin’art 

Par Judith Marcoux 

Alioune Sarr, membre de l’AFPA et artiste invité dans le cadre de la soirée, récitant de la poésie.

La 2e édition du Fémin’art, organisée par l’Association féministe de politique appliquée (AFPA), s’est déroulée le 15 janvier dernier au Café 440.  

« Apaisant » et « douceur » étaient les deux mots utilisés par les personnes du public pour décrire la soirée. Pour la deuxième année consécutive, le Café 440 a accueilli chaleureusement l’AFPA pour la tenue de l’évènement tant attendu du Fémin’art. Cette initiative vise à mettre en lumière des artistes de la région qui expriment leur vision du féminisme à travers leur art. Cela a offert une magnifique opportunité de dialoguer avec d’autres personnes engagées dans le mouvement féministe, de découvrir des artistes aux talents immenses et de s’immerger dans l’univers des arts, de la littérature et de la poésie. 

Créée il y a deux ans, l’AFPA est une association étudiante mobilisant la communauté universitaire sur les enjeux féministes intersectionnels reliés au domaine politique. Son objectif est de donner une tribune aux femmes et aux personnes issues de communautés marginalisées et de défendre les droits des femmes. L’association met sur pied plusieurs activités au courant de l’année scolaire en lien avec le féminisme pour sensibiliser les personnes étudiantes à ce sujet. 

Une soirée qui ne respecte pas les conventions  

Au programme, la première partie a mis en avant la poésie, suivie d’un micro-ouvert en deuxième partie, ainsi que deux expositions artistiques. Animée par Camille Péloquin, la soirée a permis au public de découvrir huit poètes talentueux en première partie. Énergique et pleine d’humour, Camille Péloquin a choisi une approche différente pour l’animation. Plutôt que de lire un texte de présentation des artistes avant qu’ils ne montent sur scène, comme c’est la coutume lors des soirées de poésie et de slam, elle a décidé de présenter les artistes après leurs performances, en s’inspirant de leur prestation. Cette formule a été très appréciée par le public. 

La salle était remplie pour entendre plusieurs poèmes abordant des thématiques diverses, telles que les féminicides, l’identité de genre, la place des femmes dans la société moderne, le sexisme et les doubles standards, les résolutions de 2025 d’une jeune féministe, l’anxiété et les relations amoureuses. Frissons, rire et admiration ont été au rendez-vous tout au long de cette partie.  

L’AFPA a eu l’honneur d’accueillir deux artistes talentueuses et multidisciplinaires, Élisabeth Bossé et Sandra Tremblay, qui ont présenté leurs œuvres tout au long de la soirée. Leurs kiosques respectifs ont exposé une variété de créations, allant de la modélisation 3D aux dessins, en passant par les arts visuels, les peintures et les cahiers d’écriture.  

Une soirée réussie et une fierté pour le comité organisateur  

La soirée s’est terminée avec un micro ouvert où trois personnes du public se sont prêtées au jeu de la poésie et se sont lancées sans peur ni crainte à réciter une composition.  

Les membres du comité organisateur de l’AFPA ont reçu des retours élogieux de la part des artistes invités et des spectateurs. La soirée a été une belle réussite ainsi qu’une découverte enrichissante pour de nombreuses personnes. Notre région regorge d’artistes incroyables qu’il faudrait davantage connaître. 


Crédits: Meg-Anne Lachance

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